Yon Ecenarro : “La jurisprudence est claire, l’arrêté préfectoral est illégal puisqu’il crée davantage de risques qu’il n’en prévient”

Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, partenaire de Girondins4Ever, le consultant pour la radio, Yon Ecenarro, est revenu sur l’interruption de la rencontre des suites de ce qu’il s’est passé en tribunes lors de la rencontre entre Ajaccio et Bordeaux.
« Si les bordelais avaient encore la tête au match ? Les bordelais avaient l’air prêts, les ajacciens comme Nouri disaient que ce n‘était pas facile… Il faut dire aussi qu’ils avaient fait 12 minutes avant la pause, où je pense qu’ils ont dû se faire voler dans les plumes le temps que ça reprenne, par Pantaloni… Je pense que ce n‘est pas anodin. Ce sont des évènements qui ne sont jamais neutres, en fait. Il y en a que ça stimule, d’autres que ça peu inhiber. On a vu que les cinq premières minutes de reprise, ça a été un peu… Le temps que tout rentre dans l’ordre. Mais ce sont des images, des moments tristes du foot. J’étais triste quand j’ai vu ça. Je me suis dit que le timing n’était peut-être pas très bon de notre côté… Après, on sait que c’est un acte politique aussi que font nos supporters pour lutter contre ces mesures liberticides. C’est Pierre Barthélémy, un avocat très bien informé, qui a suivi plusieurs dossiers avec les instants de la LFP, qui le dit clairement : la jurisprudence est claire, l’arrêté préfectoral est illégal puisqu’il crée davantage de risques qu’il n’en prévient. C’est pour ça qu’ils l’ont fait 72 heures avant pour ne pas qu’il y ait de recours. Il y a eu six ou sept jurisprudences ces dernières années, et à chaque fois ça a été rejeté. Le timing n’était peut-être pas bon, mais je pense qu’on n’a agressé personne côté bordelais. C’est triste de voir comment ça finit, et on préfère parler de foot ».
Retranscription Girondins4Ever
Du lundi au vendredi, sur France Bleu Gironde, retrouvez l’émission 100% Girondins, animée et présentée par Dominique Bourdot à partir de 18h30. Vous pouvez retrouver le podcast de l’émission quelques minutes après la fin de celle-ci : ICI.