Dans L’After Foot sur RMC, Nicolas Paolorsi journaliste RMC qui couvre les bordelais, s’est exprimé suite à l’interruption de la rencontre entre l’AC Ajaccio et les Girondins de Bordeaux (0-0). Il a notamment évoqué la décision pour laquelle la préfecture du Corse du Sud avait pris un arrêté.

“Du côté du club, ce qu’on a du mal à digérer et ce qui commence un peu à être inconcevable, et pourtant on sait que la direction des Girondins, la nouvelle direction avec Gérard Lopez, a fait énormément pour ses supporters, c’est qu’on se dit qu’au niveau du timing et qu’au niveau du contexte… Trois mois après Rodez et un an et demi après ce qui a pu se passer avec Benoît Costil, ça commence à faire beaucoup. Surtout que du côté des instances du foot français on commence à se dire ‘ok, les Girondins font à chaque fois des communiqués pour dire qu’ils vont régler les choses, ne vous inquiétez pas. Bordeaux n’est pas une ville violente, ni ses supporters, mais il n’y a rien qui se passe’. Donc maintenant, la commission de discipline de la Ligue. La commission de discipline de la Ligue commence à se dire ‘Nous on veut qu’il y ait des actes maintenant, on veut avoir des gars qui sont interdits de stade. On veut voir le club vraiment agir auprès de ses supporters’. Le vrai débat des jours à venir va être là. Pour l’instant on nous dit qu’il n’y a pas de réunion de prévue entre les Ultras et Gérard Lopez, par contre le communiqué du club, c’est vrai qu’il a été ferme comme rarement. On nous a dit que dès qu’il y a eu l’interruption du match, le bord bordelais, les dirigeants se sont tout de suite réunis. Ils ont essayé de faire un communiqué rapide, très ferme, avec des mots qui sont durs, peut-être pour la première fois envers leur groupe de supporters les Ultramarines. On sent que ça commence vraiment à s’agacer du côté de la direction et que le crédit des Ultras commence à être un peu limité.” 

Retranscription Girondins4Ever