Rafał Strączek : “J’ai dû améliorer ma condition physique, gagner de la masse musculaire, développer mon jeu de jambes, prévoir les événements sur le terrain et réagir”

    (Photo by Anthony Dibon/Icon Sport)

    Pour Weszlo, le gardien des Girondins de Bordeaux, Rafał Strączek, a expliqué à quel niveau il avait progressé, pour devenir aujourd’hui numéro 1 au FCGB.

    “Dans tous les sens : physique, technique, etc. Il y avait et il y a encore ici des joueurs incroyablement bien entraînés techniquement et physiquement. Au début, je ne pouvais pas me comparer avec eux. J’ai dû améliorer ma condition physique, gagner de la masse musculaire, développer mon jeu de jambes, prévoir les événements sur le terrain et réagir. En France, on a généralement moins de temps sur le terrain pour tout, il faut réfléchir plus vite”.

    Et puis, comme dans toute bonne acclimatation pour un joueur étranger, il y a l’apprentissage du français.

    “Il me serait difficile de m’exprimer de manière cohérente et intelligente devant la caméra. C’est extrêmement difficile de parler cette langue, mais je comprends beaucoup lorsque je reçois des instructions pendant et en dehors des formations. Je peux communiquer avec des phrases simples, je peux gérer des questions élémentaires dans un magasin ou une banque. Certaines questions sont beaucoup plus difficiles à répondre. Je ne suis pas découragé pour autant, j’essaie toujours de parler. Les garçons dans le vestiaire me corrigent quand il le faut. Le plus important c’est que depuis quelques temps je n’ai plus besoin de traduire en anglais ce que dit le coach”.

    En tout cas, il ne s’attendait pas à avoir autant de carences par rapport aux français.

    “Oui, je ne m’attendais pas à une telle différence. Ici, les garçons sont formés depuis l’enfance dans une grande académie française, ils travaillent chaque aspect, chaque détail. Je viens d’un petit club de Podkarpacie, ma formation était simple, nous n’avons pas beaucoup travaillé notre jeu de jambes. J’ai dû avoir du mal au début, c’était impossible de s’en remettre”.

    (Photo by Anthony Bibard/FEP/Icon Sport)