Pour Weszlo, le gardien des Girondins de Bordeaux, Rafał Strączek, a été invité à revenir sur les critiques du président de son ancien club, le Stal Mielec, Jacek Klimak, qui a déploré le fait qu’il ne soit pas passé dans un “club polonais de premier plan”, et qu’il signa également libre dans un club étranger.

“Dès le début, je ne pensais qu’à l’étranger. Je savais que le président Klimek insisterait sur Raków, car les caisses du club s’enrichiraient de ce million, mais il ne se souciait pas de mon bien-être et de mon développement. Je n’aurai peut-être pas d’autre chance comme celle-là. Si les Girondins de Bordeaux vous appellent, difficile de dire non à un tel club. Au moins pour moi, à ce moment-là, il aurait été très difficile de refuser. Vous êtes un jeune homme et vous avez la chance de faire partie d’un tel projet de l’intérieur – j’ai immédiatement dit oui”.

Des critiques sont alors apparues à l’époque, comme quoi ses performances étaient moindres en Pologne, et qu’il aurait déjà la tête à la France.

“Je ne sais pas exactement ce qui a causé la baisse de mes performances. En de simples termes : si vous réussissez bien, ça passe, et parfois ça devient un peu pire. J’ai toujours essayé de jouer de mon mieux. Je ne me souciais certainement pas de la façon dont je me présenterais. Bordeaux m’a également surveillé ces derniers mois, et si j’avais mal joué, j’aurais pu affaiblir mon classement au départ. Les problèmes de santé ne m’ont pas aidé non plus, j’ai raté quelques matches à cause d’une blessure et mon rythme était un peu décalé. Mais on sait que certaines personnes allaient penser de toute façon : le gars n’a plus rien à faire, donc il s’en fiche”

En tout cas, il n’a jamais eu de doutes sur son choix.

“NON. Je me suis senti perdu lorsque le sort de Bordeaux était en jeu avant cette saison, mais je n’avais pas le sentiment de m’être trompé de club”.