La saison a repris ce dimanche pour les féminines des Girondins de Bordeaux, face au Paris Saint-Germain. Mais rien n’a été simple dans l’intersaison de la section, puisque longtemps, jusqu’à la reprise ou presque, l’avenir de Patrice Lair s’est décidé. Finalement, l’ex-coach de l’OL a prolongé.

Dans Sud Ouest, l’entraineur bordelais a confié la raison de sa prolongation qui s’est conclue début juillet. Il faut aussi rappeler que l’une des conditions à sa prolongation sera remplie, comme celle de la création d’un centre de formation, même s’il ne sera en place pour lui que « d’ici deux ans ».

« Ma famille, qui se plaît à Bordeaux. J’ai su que ça allait être compliqué le soir de la défaite des garçons à Annecy. Autant j’étais très positif sur le rajeunissement avant, autant, après cette non-montée, je savais qu’il allait y avoir des moins bonnes conditions avec des baisses de salaire et un effectif qui allait se décimer comme l’année d’avant. Je suis un peu fou, mais il y a aussi la volonté de respecter mes jeunes joueuses, essayer de les aider. Il va falloir qu’on soit très costaud mais j’y crois fermement. C’est un défi ».

Ce sera donc avec un effectif extrêmement jeune que Patrice Lair va tenter de maintenir le club au scapulaire. Un effectif rajeuni des suites des nombreux départs de joueuses d’expérience, non retenues des suites de baisses de salaires voulues par la direction. Seulement quelques unes ont eu des propositions, mais aucune n’a réellement accepté. Patrice Lair donne un peu plus de détails.

« Certaines ont eu des propositions concrètes de Bordeaux. Maëlle Garbino en a eu une sur un contrat de quatre ans. Elle a préféré aller à la Juventus alors que, pour moi, il n’y avait pas une grosse différence financière. C’était peut-être lié aussi aux installations. J’ai prévenu certaines joueuses que c’était peut-être bien de partir mais que dans deux ou trois ans, elles risquaient de revenir sur Bordeaux car c’est un autre monde ».