Issouf Sissokho évoque ses différentes blessures qui sont maintenant derrière lui

    Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, Issouf Sissokho, milieu de terrain des Girondins de Bordeaux était invité. Il est revenu sur ses différentes blessures qui l’ont privé de nombreux matchs depuis son arrivée au club.

    Aujourd’hui, comme on dit, Al Hamdoullah (sourire). Aujourd’hui ça va, je me sens bien. On a fait beaucoup de travail avec le staff médical et j’ai aussi beaucoup travaillé chez moi. Grâce à mes proches aussi qui s’occupent bien de moi mentalement, qui m’aident à rester dans cette bulle, à rester focus sur l’objectif qui est très important. Aujourd’hui je me sens bien et je pense que c’est parti pour une bonne saison insh’Allah ! Si j’ai une explication à mes blessures ? Je ne vais pas dire que c’est de la malchance parce que si vous avez une chose qui arrive ou une deux fois, il faut se poser la question. Mais je n’ai jamais été blessé à répétition, ce sont des blessures différentes. La première blessure dont je me rappelle c’était une périostite. C’était une blessure de fatigue parce que je jouais déjà avec les jeunes (en réserve) et je commençais à être intégré chez les pros. L’intensité de travail n’était pas pareille et à partir de là, j’ai commencé à sentir du côté de mon tibia que ça s’enflammait. Mais vu que c’était ma première année, je ne voulais pas lâcher, je me suis donné et j’ai joué avec la douleur. J’ai quand même réussi à jouer quelques minutes avec les pros cette année-là. L’année d’après je suis reparti et ce n’était finalement pas bien guéri. Quand je suis revenu dans la présaison, je voulais gagner ma place, j’ai tout donné et vu que je ne me suis pas assez reposé, ça ne m’a pas lâché J’ai joué les quatre premiers matchs de la saison comme titulaire en Ligue 1. J’ai joué avec la douleur et c’était dur. Ce n’était pas quelque chose qui était caché parce que j’en avais parlé au staff médical. On faisait des examens sauf qu’on ne voyait pas, on voyait à chaque fois l’inflammation. C’était encore dur et après le match de Nice ils ont regardé par scintigraphie et il y avait une fracture de fatigue. Une fracture de fatigue c’est un arrêt, tu n’as plus le choix. Après ça j’ai eu une autre blessure, une pubalgie. Je sais qu’il y a plein de joueurs qui ont été opérés de ça, c’était quelque chose qui me gênait. Je jouais avec mais comme il y avait la trêve de la Coupe du Monde, je me suis dit que j’allais me faire opérer pour être bien pour la deuxième partie de saison. Malheureusement, quand je suis revenu je n’étais pas assez bien physiquement et ça a compensé au niveau de la cuisse. Mais dire que je n’allais pas au charbon ou que j’avais une mauvaise hygiène de vie, ça n’a rien à voir.”

    Retranscription Girondins4Ever

    Du lundi au vendredi, sur France Bleu Gironde, retrouvez l’émission 100% Girondins, animée et présentée par Dominique Bourdot à partir de 18h30. Vous pouvez retrouver le podcast de l’émission quelques minutes après la fin de celle-ci : ICI.