Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, Yon Ecenarro, consultant pour la radio, a répondu à une éventuelle pression supplémentaire pour David Guion avec le retour des supporters en parcage à Grenoble.

« Je pense que c’était très bien pour lui qu’on enchaine trois matches en suivant à l’extérieur, vu le dernier match face à Auxerre… Ça lui a enlevé une pression. C’est dommage qu’il n’en ait pas profité un peu pour se lâcher dans ce qu’il a proposé aux joueurs ».

En cas de défaite à Grenoble, et au vu du très court laps de temps avec le match suivant face à Caen, peut-on tout de même changer d’entraineur ?

« Ça a déjà été fait… Il y a eu le cas Petkovic, qui avait été limogé le 7 février. Il y avait un match à Lens le 13, et l’intérim avait été pris par Jaro Plasil. Puis ensuite, David Guion est arrivé le 17 février pour attaquer à domicile face à Monaco trois jours plus tard. D’ailleurs, on gagnait 1-0, il y avait eu un rouge pour Tchouaméni, et vers la 65^ème on prend un CSC gagesque… En trois jours, on a failli taper Monaco qui était quatrième de Ligue 1. A ce moment-là. Donc oui, c’est faisable, et pour moi il n’y a pas le choix. La seule chose qui pourrait justifier qu’on garde à la rigueur David Guion, c’est de gagner à Grenoble. Mais tout autre résultat… Imagine, tu ne gagnes pas à Grenoble, la pression que tu as pour recevoir Caen qui a perdu à domicile, et qui revient au Matmut avec Jean-Marc Furlan, et qui va essayer évidemment de nous jouer un coup de Trafalgar… Si tu veux t’enlever une belle épine du pied, tu n’as pas d’autre choix que de gagner. S’il n’y a pas de victoire, il faut finir l’histoire avec David Guion, pour avoir ce déclic psychologique ».

Retranscription Girondins4Ever

Du lundi au vendredi, sur France Bleu Gironde, retrouvez l’émission 100% Girondins, animée et présentée par Dominique Bourdot à partir de 18h30. Vous pouvez retrouver le podcast de l’émission quelques minutes après la fin de celle-ci : ICI.