David Guion fait le point sur les coups de pied arrêtés : « Pourtant, on a ce qu’il faut ! »

    Si c’était une force la saison dernière aux Girondins de Bordeaux, que ce soit défensivement comme offensivement, ce n’est pas le cas lors de ce début de saison. David Guion, en conférence de presse, a évoqué les coups de pied arrêté de son équipe.

    « Ca évidemment, on l’a noté dès que l’on a fait le premier bilan autour de la 4ème ou 5ème journée. On a les tireurs, on a de très bons joueurs de tête. On touche régulièrement le ballon et encore là ce week-end… Stian me disait ‘je ne sais pas comment j’ai fait pour ne pas la mettre’ au bout d’un quart d’heure, 20 minutes, peut être même 10 minutes de jeu contre Caen… Lui-même ne comprend pas car il est vraiment dans la zone que l’on veut. Autant contre Grenoble, et je l’avais dit à Clément (Michelin), ce n’était pas vraiment bien tiré. On se doit encore, avec les garçons, d’être plus précis dans ce qu’on leur demande parce qu’il y a des zones à attaquer. On change régulièrement parce que les défenses ne sont pas les mêmes, ils ne défendent pas pareil et il y a des zones ou des endroits dans chaque défense où on peut aller attaquer. Les garçons le savent. Avant chaque match, on les travaille et on voit la vidéo. Je leur ai dit, pas plus tard qu’avant le match de Caen. On se doit et on le sait que ces matchs-là peuvent se décanter sur des coups de pied arrêtés, surtout qu’encore une fois, on a ce qu’il faut. J’attends plus en termes d’engagement, de détermination et puis de réflexion aussi un petit peu parce que je pense que par moment il y a des zones, où je pense que si ils sont dedans avec l’engagement, la volonté… Ils trouveront l’ouverture ».

    Est-ce qu’il faut aussi plus d’application de la part des tireurs ?

    « Oui, c’est ce que j’ai dit et je l’ai dit à Clément. Quand on connaît le pied de Clément, de Pedro… Ils ont raté deux ou trois coups de pied arrêtés, des corners qui n’ont pas franchi le premier poteau même si sur ce match là on voulait les tirer au premier. Mais il fallait quand même sortir le ballon du premier joueur. Il y a évidemment aussi l’application des tireurs. Après, je trouve aussi que l’on n’a pas assez de coups de pied arrêtés autour de la surface de réparation. On doit provoquer davantage parce que là aussi on sait que l’on a des bons tireurs. Mais on a très peu de coups-francs à exploiter. On n’en prend pas, on en a pris qu’un. Il y a un gros test ce week-end, puisque Laval excelle dans ce domaine là avec 75% de leurs buts. On a un gros travail ce week-end sur les coups de pied arrêtés ».

    Retranscription Girondins4Ever