Nicolas Paolorsi : « Cette année, le statut est différent. Il y a ce côté ‘on ne peut pas se louper’ et on en a bien conscience. Et le groupe a totalement changé… »
Dans Bordeaux Le Mag, le journaliste et correspondant RMC, Nicolas Paolorsi, a répondu à la question de savoir si l’étiquette de favori de Ligue 2 des Girondins de Bordeaux, était trop lourde à porter.
« C’est une bonne question. Ce qui est sûr c’est que le statut a totalement changé. Quand tu démarres la saison dernière, tu n’as aucune pression, tu sors de nulle part. Les joueurs pensaient même peut-être perdre leur travail, étaient déjà en train de négocier avec leur agent pour partir, et ils apprennent qu’ils repartent en Ligue 2 quelques jours avant… Du coup, tu as cette euphorie d’être là, tu as aussi des jeunes qui n’ont pas de concurrence et qui croquent dans tout ce qu’ils ont à croquer. Puis les cadres prennent le relais. Cette année, en effet, le statut est différent. En effet, il y a ce côté ‘on ne peut pas se louper’ et on en a bien conscience. Et le groupe a totalement changé… Il y a beaucoup plus de joueurs expérimentés donc quand on met un Weissbeck ou un Livolant sur le banc de touche, ce sont des joueurs qu’il faut gérer… L’année dernière, quand Bokélé allait sur le banc, c’était plus facile de gérer ça. Il y avait 12-13-14 joueurs et derrière c’était des jeunes. Cette année, il y a 17-18 joueurs qui peuvent prétendre à démarrer les matches, et au niveau du statut, pour un manageur, c’est complètement différent. Je pense que tu as en effet l’approche de cette saison de Ligue 2 avec toutes les responsabilités qu’il y a derrière pour ces joueurs-là et le côté ‘on ne peut pas se louper’, et il y a aussi le fait d’avoir 18 mecs qui peuvent commencer les matches, et quand ils ne jouent pas et que ça se passe moins bien, ça peut être plus difficile à gérer dans le vestiaire ».