Johann Chanseaud

    Johann C
    Réaction

    Christophe Dugarry : « Je n’en pouvais plus des passes vers l’arrière de Koundé. Mais c’était d’une purge… C’était horrible… »

    (Photo by Hugo Pfeiffer/Icon Sport)

    Dans Rothen s’enflamme sur RMC, Christophe Dugarry, consultant et ancien joueur des Girondins, s’est notamment exprimé suite à la bonne prestation de Jonathan Clauss avec les Bleus, en place de Jules Koundé.

    « Quel bonheur d’avoir un latéral qui fait des passes vers l’avant, mais quel bonheur ! Je n’en pouvais plus des passes vers l’arrière de Koundé. Mais c’était d’une purge… C’était horrible… Il n’allait même pas jusqu’au centre. Et encore, si ce n’étaient que les centres les problèmes. Dès qu’il recevait un ballon dans son couloir, il était orienté vers l’arrière, c’était insupportable. […] Puis Jérôme (Rothen), tu as joué dans un couloir… Je l’ai connu à Bordeaux avec Liza qui te donnait un ballon et qui te proposait quelque chose. Il n’y a rien de mieux pour un mec qui est dans son couloir offensif et d’avoir un latéral qui te propose quelque chose. C’est béni des Dieux d’avoir un mec comme ça. Quand je voyais Dembélé ou Coman avec ce pauvre Koundé – que j’aime beaucoup d’ailleurs comme joueur, c’est un très, très bon joueur mais dans l’axe – ça me faisait de la peine pour eux. Ca me rappelait que ça m’a aidé dans ma carrière, d’avoir un mec comme Liza sur le côté gauche, avec qui tu peux combiner, qui te propose toujours quelque chose. Il met du dynamisme, ça n’a pas de prix. Je ne comprends pas comment Deschamps, qui est câblé comme entraîneur – même s’il est très câblé championnat italien – peut penser une seule seconde que Koundé soit l’homme de la situation au poste d’arrière droit ? Je serais curieux. Parce qu’il a été Champion du Monde avec Thuram ? Rappelle-toi de Thuram, dans son couloir droit, quand il montait, il y allait. Il mettait une intensité, une hargne, une rage, que Koundé ne met jamais parce que le pauvre est démuni dans ce couloir. »

    Retranscription Girondins4Ever