Laurent Brun : « Séducteur, un peu oui, mais je pense qu’il est comme ça tout le temps, qu’il est naturel, qu’il n’y a pas de jeu »
Pour Bordeaux Le Mag, le journaliste Laurent Brun, s’est exprimé sur le fait qu’Albert Riera aurait été « charmeur » lors de sa conférence de presse de présentation aux Girondins de Bordeaux.
« Je ne l’ai pas vécu comme ça. Je l’avais vécu comme ça avec Paulo Sousa. Quand il était venu à Bordeaux avec son équipe jouer, le Maccabi Tel-Aviv je crois, je l’avais trouvé très sympa, même en off. Un peu dans la séduction. Il parlait français. Je me souviens d’avoir eu un échange en français avec Paulo Sousa alors que je ne m’y attendais pas du tout. Là, je n’ai pas trouvé que c’était la même approche. Alors, séducteur, un peu oui, mais je pense qu’il est comme ça tout le temps, qu’il est naturel, qu’il n’y a pas de jeu. Je ne dis d’ailleurs pas que Paulo Sousa n’est pas comme ça, mais… C’était bon enfant, de bon cœur, spontané, tout en étant très déterminé. Il a utilisé le terme de punch, on le sent. Il va falloir bosser et si on s’égare, les gars vont être repris rapidement… Mais on sent la volonté d’un coach qui veut imposer un style de jeu, comme Paulo Sousa, mais Paulo Sousa a commis l’erreur de s’entêter dans ses principes de jeu et dans sa façon de voir les choses, avec un effectif qui n’était pas adapté et pas taillé pour ce qu’il voulait mettre en place. Albert Riera, je pense qu’il va créer une dynamique, et s’il peut être une locomotive, notamment pour les joueurs offensifs… Il nous a même dit que Yoann Barbet jouerait quasiment 10, donc ça nous a fait rire. C’était sur le ton de la boutade, mais ça veut dire ce que ça veut dire aussi… Je pense que ça peut booster. De toute façon, s’il fallait changer d’entraineur, c’était maintenant. Je rejoins Gérard Lopez et Admar Lopes lorsqu’ils disent qu’il n’y avait pas forcément de raison pour changer d’entraineur à l’intersaison. Ça aurait pu, et être bien aussi, mais je suis assez d’accord avec ça. Le timing, là, était mieux de le faire sur la trêve internationale même si Albert Riera et son staff n’ont pas tous les joueurs internationaux pour travailler. Mais ça ne fait rien. L’électrochoc je ne sais pas, mais repartir sur une dynamique nouvelle humaine, technique et athlétique : pourquoi pas ».