Albert Riera : « C’est un match de foot, ce n’est pas la guerre. Il faut contrôler cette émotion, ne pas jouer à 200km/h. A cette vitesse, il y a des accidents »
En conférence de presse d’avant match, le coach des Girondins de Bordeaux, Albert Riera, a expliqué que face à Rodez, il fallait maitriser les choses, et notamment l’agressivité.
« On peut parler de ce match comme un derby. C’est un peu comme ça. Il faut contrôler cette émotion, ne pas jouer à 200km/h. A cette vitesse, il y a des accidents. Il faut contrôler ça. Quand tu es dans le vestiaire et que tu vois les joueurs, il faut leur dire ‘tranquille’. C’est un match de foot, ce n’est pas la guerre. Je ne veux pas être confus, et dire qu’on ne doit pas avoir d’agressivité, parce qu’on ne peut pas jouer au foot sans agressivité. Il faut toujours arriver avant l’adversaire sur le ballon. Mais c’est vrai que quand on dit qu’on doit avoir de l’envie, de l’agressivité, oui, ce sont des choses qui peuvent t’aider à être au-dessus de ton adversaire. On n’oublie pas ça. Le sport, le football c’est très beau, cela se joue avec un ballon, et il n’y en a qu’un. S’il est plus de notre côté, alors on a plus de chances de faire beaucoup de choses, de faire mal à l’adversaire. Alors, il faut se concentrer sur ça ».
Ce sera en tout cas son premier match à domicile. Est-il excité ?
« Excité, non. Je suis très réactif, j’aime bien parler avec les joueurs sur le banc aussi, sur les positions, pour qu’ils comprennent des choses. Il va y avoir des erreurs techniques, ça c’est normal. Mais pour moi, il faut comprendre toutes les situations. Je me concentre sur ça. Le premier match à domicile est très bien, bien sûr que je vais avoir de bonnes sensations même si ce n’est pas le stade dans lequel j’ai joué ici quand j’étais joueur. Mais d’avoir les supporters avec nous, l’atmosphère qu’il va y avoir… Mais je dois me concentrer sur mon travail, les clés du match. On joue à onze contre dix quand on a le ballon. On est onze quand on a le ballon, et le gardien est gardien chez eux quand ils n’ont pas le ballon. Il y a un homme libre, donc il faut le trouver ».