Albert Riera explique en détails la titularisation de Karl-Johan Johnsson à la place de Rafal Straczek
En conférence de presse d’après match, l’entraineur des Girondins de Bordeaux, Albert Riera, a justifié son changement de gardien de but, à savoir Karl-Johan Johnsson pour Rafal Straczek.
« La première caractéristique que doivent avoir les joueurs pour jouer au foot de haut niveau, c’est la qualité. Sans qualités on ne peut pas jouer au foot, même si j’ai l’envie, la passion… Si je n’ai pas la qualité, je ne peux pas jouer au foot. Même si quelqu’un dit qu’il veut être joueur professionnel, c’est impossible, parce qu’il faut d’abord la qualité. Et la qualité de nos deux gardiens est magnifique. Les deux. Qui en a le plus ? Selon l’opinion de chacun, cela peut changer, mais ils ne sont pas loin l’un de l’autre ».
Mais il y a un critère qui a penché du côté de l’international suédois.
« La deuxième chose pour faire un choix, chez les gardiens, c’est la confiance. Le poste de gardien est spécial. La confiance est très importante. C’est un moment où l’expérience y fait, et j’ai pris cette décision avec cette logique ».
Du fait de cette décision, est-ce que Rafal a été touché ?
« Non, il n’était pas touché. Après, bien sûr, il n’était pas content, évidemment. Mais on a parlé, il a compris la situation. C’est un joueur de foot. Je leur ai expliqué. Quand je fais quelque chose, je ne le fais pas parce que j’ai pensé à ça en me réveillant ce matin…Non, il y a une logique. Ils ont compris quand je leur ai parlé. Mais c’est vrai que si tu n’as pas la confiance, que tu es dans un moment où tu as quelques doutes, que tu aies 24 ans et 33 ans, cela peut quand même t’aider (d’avoir plus d’expérience). Mais je ne promets pas de temps de jeu à Karl, c’est une décision qui reste ouverte. On verra la suite. Quand les entraineurs de la sélection nationale font leur liste, ils la font comment ? Le nom, le passeport, l’historique, sa prestation du dernier match, ou ce que tu as fait aujourd’hui ? Evidemment que c’est la performance actuelle. Dans deux semaines, je ne sais pas qui va jouer. Celui qui mérite de jouer jouera ».