Jean-Luc Dogon : « J’étais tout seul là-bas, il fallait que ma femme me rejoigne. C’était ma priorité. Mais le club ne m’a proposé qu’un an »

    Via Poteaux Carrés, l’ancien entraineur du centre de formation des Girondins de Bordeaux, Jean-Luc Dogon, a expliqué pourquoi il avait refusé de prolonger à l’AS Saint-Etienne.

    « Cela n’avait rien à voir avec les autres, avec des considérations sportives ou financières. C’est pour des raisons familiales. Les conditions pour que je reste, le club le savait depuis la Toussaint, depuis le début de saison pratiquement, c’est qu’on me propose une prolongation de deux années et pas juste d’un an. Il fallait qu’au niveau familial ça suive. Moi j’étais tout seul là-bas, il fallait que ma femme me rejoigne. C’était ma priorité. Mais le club ne m’a proposé qu’un an. Vis-à-vis des autres formateurs, ils n’ont pas voulu accéder à ma demande, je trouve ça dommage. C’est comme ça, c’est leur choix. Moi j’avais été clair d’entrée. Je n’ai pas changé d’avis même s’ils essayé plusieurs fois de me faire changer d’avis. Certains sont de Sainté, ont leur famille à Sainté. Je comprends qu’ils aient signé juste pour un an, j’aurais été à leur place, c’est ce que je leur ai dit, j’aurais fait la même chose. Moi j’étais un cas particulier mais on n’a pas tenu compte de cette particularité. C’est comme ça, c’est pas grave ! ».

    Malgré tout, il a parti du Forez en bons termes avec tout le monde.

    « Je n’ai de problème avec personne, j’ai encore des contacts réguliers avec les gens du centre. J’ai récemment échangé avec Patrick Moreau qui a repris les U19. J’ai eu au téléphone d’anciens adjoints. Avec Fred Dugand, qui a repris les U17, on s’appelle régulièrement. J’ai eu Laurent Huard encore la semaine dernière. Je suis toujours les résultats des équipes du centre de formation, ça m’intéresse. Je suis toujours en relation avec certains joueurs, leur évolution m’intéresse. On s’envoie des petits messages, c’est sympa. Je les encourage, je les supporte et je me réjouis quand ça marche pour eux ».