Albert Riera : « Pour manager le groupe, crois-moi, je suis pas mal »
L’entraineur des Girondins de Bordeaux, Albert Riera, a répondu à la question de savoir ce que son équipe devait faire mieux défensivement.
« Il y a la logique que j’aime, et toutes mes équipes font le pressing haut. C’est très clair et logique. Si tu donnes deux mètres à l’adversaire, au défenseur central adverse, il va t’envoyer un ballon de trois quarts jusqu’à ta surface de réparation. Si tu fais le ‘high pressing’, le défenseur central est sur sa surface de réparation, et il ne peut pas envoyer un ballon sur ta surface de réparation. C’est la distance… Mais pour faire le ‘high pressing’, tu dois être physiquement parfait, et si tu ne l’as pas, tu joues aux trois quarts. Si physiquement ce n’est pas bon, en bloc médian. On peut faire aussi cinq changements, et c’est quelque chose que j’aime, car avec ça tu dois mieux finir le match physiquement qu’avec trois changements. Si tu fais le pressing haut, le ballon arrive moins vite dans ta surface ».
Pour le coach bordelais, l’équipe a lâché dans la tête au bout de 20 minutes face à Bastia. Elle n’a pas lâché le pressing à proprement dit.
« Non, ils n’ont pas arrêté la pression, c’est la tête qui a arrêté. Le manque de confiance fait qu’ils ont arrêté tout ce qu’on faisait bien. Mais cela fait deux semaines où je les vois très bien toute la semaine. Je suis spécialement très satisfait de la séance d’hier parce que c’était une séance à 80% défensive. Ils savent qu’ils ont besoin de ça, qu’on a besoin d’être solides, d’être une bonne équipe défensivement. J’ai vu à la fin de la séance cette atmosphère de confiance. Et ça, cela va nous donner confiance avec le ballon ».
A t-il besoin de la venue d’un préparateur mental ?
« Je n’ai pas besoin de personne, c’est moi-même. Moi, j’adore faire ce travail de thérapie de groupe. Pour manager le groupe, crois-moi, je suis pas mal ».