Albert Riera : « Même si je connais très bien Pep et Mikel Arteta, qu’on est très amis, qu’on se voit souvent… Quand on parle de foot, on a des opinions différentes »
Sur TV7, l’entraineur des Girondins de Bordeaux, Albert Riera, a expliqué comment lui était venue la passion d’entrainer.
« J’aimais ce que je faisais quand j’étais joueur. J’ai toujours dit que la meilleure profession du monde c’était d’être joueur de football. C’est pour ça que je demande aux joueurs de tous les jours venir avec le sourire. Quand tu vas à ton boulot, là où tu travailles, si tu aimes ce que tu fais, tu vas faire les choses de la meilleure des manières. Si c’est avec le sourire, ce sera encore mieux. Alors, c’est pour ça que je parle toujours de l’amour, d’aimer la profession que tu fais. Puis, ensuite, c’est améliorer les choses, pour les faire mieux. Si tu arrives à ton travail et que tu n’es pas content, même si tu es un bon joueur, même si tu es bon dans ton travail, peut-être que tu ne feras pas bien les choses. L’atmosphère est très importante pour après donner toutes tes qualités, tout ton talent ».
Et si l’on dit qu’il a les mêmes préceptes que Pep Guardiola et Mikel Arteta ?
« Même si je connais très bien Pep et Mikel Arteta, qu’on est très amis, qu’on se voit souvent… Quand on parle de foot, on a des opinions différentes. Il n’y a pas deux entraineurs qui sont les mêmes. Chacun a ses idées. Mais c’est vrai qu’on a une chose qu’on aime bien en commun… L’année dernière, il se disait qu’en Ligue 2, l’équipe qui avait le moins le ballon avait plus de chances de l’emporter. Je ne suis pas d’accord. Si tu me donnes le ballon, je suis le plus heureux de l’avoir, qu’il soit avec moi. Le ballon est à nous, et je préfère jouer avec le ballon. C’est vrai que dans un match, il y a des moments où tu n’as pas le ballon, et tu dois savoir comment le reprendre. Mais si on peut être une équipe dominatrice, avec 70% de ballon, et 30% sans le ballon, je préfère ça que le contraire. C’est logique. Si un entraineur préfère ne pas avoir le ballon parce qu’il estime qu’il aura plus de chances de l’emporter : bien, merci de me redonner le ballon ».