Jean-Luc Dogon : « Il me dit : ‘C’est très simple, si tu n’es pas bon, dans un an tu n’es plus là’. Cela faisait cinq minutes que j’avais signé… »

    Pour Bordeaux Le Mag, Jean-Luc Dogon s’est remémoré son arrivée aux Girondins de Bordeaux en tant que joueur professionnel. C’était en 1989.

    « J’avais signé un long contrat au Matra Racing. J’arrivais de Laval où j’avais été formé et déjà à l’époque, je voulais venir à Bordeaux. C’était le club qui m’attirait, et c’était en 1988. Ça n’avait pas pu se faire, et Matra a déposé le bilan donc je me suis retrouvé en contact avec Bordeaux. Le premier contact, en fait, je suis à l’armée, c’était de décembre à décembre. Je suis contacté par Didier Couecou dans une cabine téléphone, il fallait que je le rappelle (sourire). On est venus avec mon épouse et mon agent sur Bordeaux. Le jour de la signature, c’était… Il y avait Alain Giresse qui était directeur sportif, Didier Couecou qui était là, le Président Bez, c’était au Château…  On avait mangé très tard car le Président était arrivé très, très tard le midi. C’était dans une ambiance un peu particulière, ça chambrait pas mal. C’était un peu particulier, mais j’adorais ce Président-là, très franc, très direct. Le jour où je suis signe au Haillan, je vais dans son bureau, je signe mon contrat de cinq ans, on sort du bureau, on se retrouve dans un couloir, il se retourne et me dit : ‘C’est très simple, tu es content d’avoir signé un contrat de cinq ans ici ? (oui) C’est très simple, si tu n’es pas bon, dans un an tu n’es plus là’. Cela faisait cinq minutes que j’avais signé au club, et il m’envoie cette petite pique-là (sourire). Il n’y avait pas de problème, si je n’étais pas bon, je partirais (sourire) ».

    Retranscription Girondins4Ever