Albert Riera : “C’était un moment où je me disais qu’il fallait travailler au niveau de la tête avec ce groupe”

    En conférence de presse d’avant match, l’entraineur des Girondins de Bordeaux, Albert Riera, est revenu rétrospectivement sur la confiance de ses joueurs. Il reconnait qu’à une certaine époque, celle-ci était très faible.

    « Pour ça, pour la confiance, ce match contre Annecy a fait du bien, oui. Ce n’est pas quelque chose que vous ne savez pas, mais un entraineur est aussi un psychologue. L’équipe était dans un moment où il n’y avait pas de confiance. Le but qui symbolise le plus ça, c’est le but encaissé contre Rodez. On menait 2-0, et dès qu’on a pris un but, l’équipe a changé complètement. Pour un but. Alors qu’on menait encore. On a eu besoin de vingt minutes pour réaliser qu’on menait encore. Après, c’est vrai qu’on a pris un but sur corner, sur un coup de pied arrêté. Mais la sensation c’était ‘oh, on a pris un but’. Mais alors ?! C’est un jeu d’erreurs, donc on y va, on va inscrire le troisième… On menait 2-0, Zuka était près de moi, et je lui ai dit c’était comme s’il y avait 0-0 : ‘on y va pour le troisième’. Pareil à 2-1 : on y va pour marquer le troisième. On n’attend pas ! On n’est pas une équipe attentiste ! Jamais. Mes équipes vont toujours chercher à marquer le prochain but. Toujours. On n’attend même pas si le résultat est bon. Jamais. Je n’aime pas cette mentalité. Donc après ça, c’était un moment où je me disais qu’il fallait travailler au niveau de la tête avec ce groupe. Il n’y a pas de problème, j’aime faire ça, j’adore les réunions avec les joueurs, de parler avec eux de leurs sensations. Mais c’est vrai que cela m’a donné un peu plus de travail que le travail habituel d’un entraineur ».

    Retranscription Girondins4Ever