Hervé Bugnet : “Aux entrainements, il y en a un qui pour moi était juste énorme, c’était Pauleta…”
Sur Generation Foot, l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux, Hervé Bugnet, a répondu à la question de savoir quels attaquants l’avaient fait progresser.
« Moi, j’avais une idole, c’était Jean-Pierre Papin. J’ai eu la chance de le connaitre, et il m’a invité au Pyla, il m’avait donné quelques conseils. Je n’ai pas eu la chance de jouer avec lui parce qu’il est un peu plus vieux que moi. Mais aux entrainements, il y en a un qui pour moi était juste énorme, c’était Pauleta. Aux entrainements, de mémoire, il ne frappait jamais fort. C’était toujours un plat du pied placé, et neuf fois sur dix le ballon était cadré.
Il évoque également ses souvenirs avec d’autres anciens joueurs comme Marc Wilmots, ou bien Gérald Baticle:
J’ai aussi côtoyé à Bordeaux Marc Wilmots, qui donnait pas mal de conseils. Quand le ballon arrivait au sol, il me disait toujours de me pencher, de toujours repiquer au premier poteau… J’ai joué aussi avec Gérald Baticle au Havre, et il m’avait dit quelque chose de très juste : l’attaquant ne doit jamais être surpris. C’était dans le sens où un ballon arrivait et qu’on pensait que le défenseur allait l’avoir, mais il faut toujours se dire que le défenseur ne va pas l’avoir, comme ça derrière on n’est pas surpris. Et c’est vrai parce que quand on voit certains matches à la télé, on s’aperçoit qu’un défenseur peut faire une boulette, et derrière on voit l’attaquant surpris de cette erreur… Si on est déjà dans l’état d’esprit, dans le sens où on se dit qu’il ne va pas l’avoir ou être trop court, derrière logiquement on est prêt à reprendre le ballon. Mais c’est vrai qu’à Bordeaux, Pedro Pauleta était juste énorme.
Enfin, même si l’aigle des Açores l’a particulièrement marqué, il n’oublie pas également d’évoquer Lilian Laslandes pour qui il aura effectué sa seule passe décisive parmi l’élite :
J’ai eu aussi la chance de jouer avec Lilian (Laslandes). Ma seule passe décisive en pro en Ligue 1 était pour lui. On jouait contre Nice, on avait gagné 5-1. J’étais rentré à 20 minutes de la fin. Il y avait Kapsis le défenseur central qui avait fait une chevauchée mais avait perdu le ballon. J’étais là en embuscade, je lui ai fait un piqué, et Lilian a marqué. J’étais hyper content d’avoir fait une passe décisive et d’avoir contribué à ses nombreux buts en Ligue 1 ».
Retranscription Girondins4Ever
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