Jules Koundé : “On n’est jamais préparés à cette violence, car il faut le dire, des fois c’est très violent, notamment sur les réseaux sociaux”

    (Photo by Anthony Dibon/Icon Sport)

    Sur Canal Plus, dans l’émission Clique, Jules Koundé, international français et passé par les Girondins de Bordeaux, est revenu sur le match nul de l’Equipe de France en Grèce (2-2). Il a notamment évoqué le petit pont pris par un adversaire, ce qui a conduit à un but de la Grèce.

    J’ai deux choses qui passent dans ma tête à ce moment-là, c’est que la balle, il l’a pousse un peu loin et j’hésite à intervenir fort. Puis je vois que je vais être un peu en retard donc je décide de me retenir. Ce sont des choses à ne pas faire, et c’est ce qu’il se passe quand on ne décide pas. On a deux idées en tête et on ne fait aucune des deux, ça permet à l’adversaire de prendre l’avantage. C’est toujours regrettable. Comment on encaisse les critiques ? Ce serait mentir de dire qu’on ne regarde pas. Je pense que beaucoup disent ça mais ce n’est pas tout le temps vrai. On regarde mais on a l’habitude, c’est quelque chose avec laquelle on vit depuis l’âge de 14 ans. Bien évidemment on regarde, on lit, mais on passe à autre chose. Le plus important c’est les coéquipiers, ce que pense le coach. On avance comme ça. Si on est préparé mentalement par des gens pour gérer cette pression des réseaux sociaux ? Je dirais que de manière générale, non. Dans les centres de formation, peut-être que maintenant ça se  fait un peu plus, la prévention. Quand j’y étais, un tout petit peu. Mais non, on n’est jamais préparés à cette violence, car il faut le dire, des fois c’est très violent, notamment sur les réseaux sociaux. Je pense que chacun gère ça différemment mais c’est sûr que ça peut être difficile, notamment quand on est très jeune.”

    Retranscription Girondins4Ever