Jules Koundé : “On va dans un rythme qui est de plus en plus dangereux, on le voit. Il y a de plus en plus de blessures, et des blessures graves”

    (Photo by Anthony Dibon/Icon Sport)

    Sur Canal Plus, dans l’émission Clique, Jules Koundé, international français et passé par les Girondins de Bordeaux, s’est exprimé sur la fréquence des matchs.

    “Si je fais partie des gens qui disent d’arrêter de faire jouer trop de matchs ? Ouais. Mon pote Aurélien (Tchouaméni) qui est passé il n’y a pas longtemps, l’avait aussi dit (sourire). Je suis d’accord avec lui, on ne peut que partager. Je pense que le rythme est devenu de plus en plus soutenu et ce qui me dérange un peu, c’est que quand on fait souvent de genre de constat, qui sont des faits, on joue plus, on entend les mêmes rengaines ‘Oui mais avant, on jouait aussi…’ Déjà ce n’était pas forcément vrai qu’il y avait autant de matchs, puis ce n’est pas parce qu’avant c’était de telle manière, qu’il ne faut pas évoluer. Je pense qu’on va dans un rythme qui est de plus en plus dangereux, on le voit. Il y a de plus en plus de blessures, et des blessures graves, notamment avec cette trêve où il y a eu énormément de joueurs qui se sont blessés. On demande de plus en plus et encore une fois, ce n’est pas se plaindre, c’est juste vouloir quelque chose qui est juste et qui nous permet de nous exprimer, d’exprimer notre talent et proposer aux spectateurs, des matchs de meilleure qualité. Si c’est un rythme qui peut briser des carrières ? Oui je pense. Je pense qu’il y a certaines blessures… Par exemple, j’ai un de mes coéquipiers, Gavi, qui s’est fait un des ligaments croisés, avec le ménisque en plus. Donc ça peut, on ne sait jamais. On sait que ce sont des blessures où on revient bien maintenant, avec l’avancée technologique. Mais il y a des joueurs qui en reviennent moins bien et après ça créer des faiblesses dans ton corps. Des fois il faut voir plus loin qu’une blessure. Une blessure fragilise un corps et derrière, peut en entraîner d’autres malgré le fait de la soigner. […] Comment je fais attention à mon corps ? Avec des choses basiques (sourire). Il faut bien manger, bien s’hydrater, bien dormir et aussi, bien bosser. On t’a dit que j’étais un gros dormeur ? (rires) Ouais c’est vrai. J’ai toujours été comme ça depuis petit. Je peux dormir à peu près partout, je peux dormir sur une chaise. Je ne peux juste pas dormir debout, mais sinon je peux dormir à peu près partout.”

    Retranscription Girondins4Ever