Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, le journaliste Clément Carpentier, a évoqué les propos en conférence de presse de Karl-Johan Johnnsson, qui expliquait que c’était lui qui décidait sur le terrain en ce qui concerne la relance courte ou longue, et pas le coach.

« Quand on a 33 ans et dix ans de carrière, c’est beaucoup plus facile de dire ce qu’on a envie de dire, que quand on est jeune gardien comme Rafal Straczek. C’est là la grande différence entre les deux gardiens des Girondins de Bordeaux. Vis-à-vis de leur coach, d’accord, ils écoutent les consignes d’Albert Riera dans la grande majorité du temps et comme la plupart des joueurs sur un terrain de football, mais au bout d’un moment ce sont quand même eux qui sont sur le terrain, qui ont le feeling comme l’a dit Karl-Johan Johnsson donc s’il est vraiment pressé, il envoie une énorme cacahuète devant et ça ne va déranger personne… Vu le nombre de buts que les Girondins ont pris en faisant des relances courtes, cela peut parfois servir à quelque chose. On se rappelle de Stian Gregersen qui est quand même un peu un spécialiste en la matière et qui l’année dernière, envoyait trois ou quatre chandelles, parpaings ou sacoches par match… Des fois, cela fait du bien pour faire souffler l’équipe, au lieu de se mettre en danger. Malheureusement, je pense que Rafal Straczek n’avait pas le charisme, et peut-être l’autorité, de prendre cette décision en direct sur le terrain, et surtout faisait ce que lui demandait son entraineur à 300% »

Retranscription Girondins4Ever

Du lundi au vendredi, sur France Bleu Gironde, retrouvez l’émission 100% Girondins, animée et présentée par Dominique Bourdot à partir de 18h30. Vous pouvez retrouver le podcast de l’émission quelques minutes après la fin de celle-ci : ICI.