Forcing pour rejoindre Bordeaux, feeling avec Triaud, même agent que Sagnol, perte d’argent, année de merde, vente du club… Clément Chantôme parle de son passage au FCGB

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    Sur Colinterview, l’ancien milieu de terrain des Girondins de Bordeaux, Clément Chantôme, s’est exprimé sur la suite de sa carrière après son départ de Paris. Où se situe le début de la descente aux enfers pour lui ? De la pente descendante pour être plus précis ? La seconde année aux Girondins de Bordeaux probablement. Mais plus que ce moment, l’ancien milieu de terrain revient sur les circonstances de son arrivée en Gironde, et tous les événements qu’il connut… L’on peut aussi se dire que c’est le début de la pente descendante pour notre club au final…

    « Même moi je n’arrive pas à savoir (sourire). J’aurais pu être dans les plans de Laurent Blanc quand je reviens à Paris, mais à la fin, c’est moi qui fais le forcing pour aller à Bordeaux. Au début, il ne me connaissait pas comme je revenais de prêt, et au final il me dit qu’il n’a pas envie que je parte (rires). C’était dur pour eux de trouver des joueurs confirmés qui pouvaient rentrer dans le cadre de joueurs issus de la formation, qui étaient susceptibles de pouvoir jouer. Donc le PSG, avant que je parte à Bordeaux, me propose de prolonger mon contrat… J’ai peut-être été impatient, mais j’avais fait le tour… Je suis un mec assez spontané, je ne réfléchis pas longtemps…D’être remplaçant, c’est bien beau, mais… C’est fatiguant. Après, Bordeaux, ça se fait parce que ça matche bien avec Jean-Louis Triaud. Ils ont l’espoir de se qualifier pour la Coupe d’Europe à la fin de l’année, ils étaient bien positionnés… Willy Sagnol, il a le même agent que moi… C’est un peu ça aussi, il ne faut pas se mentir, Bordeaux ça se fait aussi pour ça. Parce que je vais là-bas, je perds de l’argent… C’est tout un effort pour jouer. Bordeaux, à ce moment-là, le projet me convient bien, il est top. Un très bon club français, qui veut jouer la Coupe d’Europe. On arrive à la fin de l’année et là, basculement… Tous les meilleurs joueurs se barrent, et on ne repart qu’avec des jeunes. Sauf que quand tu pars avec des jeunes, que tu es en Europa Ligue, et que tu joues en même temps en championnat, ça ne matche pas du tout… L’année a été dure, on est rentrés dans un truc un peu du PSG, l’année où on fait un peu le maintien… Que des histoires, des trucs… Une belle année de merde. Du coup Jean-Louis Triaud me dit en off que le club va être vendu et qu’il se barre… Du coup, je n’ai aucune intention de prolonger, et je me retrouve à Rennes. Et là, c’est un peu ce choix qui est difficile… C’est un beau club, mais je suis tombé sur la mauvaise personne… Je n’aime pas taper sur les gens, ça ne sert à rien, chacun son histoire… Mais Gourcuff père, il n’a pas été très honnête avec moi à ce moment-là, et quand je n’ai pas ma langue dans ma poche, je lui ai dit ses vérités, et ça a clashé. Puis après, j’étais un peu blasé de tout ça, et j’ai fait des choix en fonction de mes potes, etc… Il n’y a pas de cohérence dans tous mes choix et ce que j’ai pu faire après ».

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