Nicolas Le Gardien donne deux raisons au déchet technique des Girondins de Bordeaux au PFC
Sur Bordeaux Le Mag, le journaliste Nicolas Le Gardien a tenté d’expliquer le déchet technique des Girondins de Bordeaux en seconde période face au Paris FC.
« J’ai regardé de nouveau le match, et les 15 premières minutes, le PFC est venu presser très haut. Les Girondins ont joué souvent long, ce qui ne correspond pas à ce que demande Albert Riera, et ce que fait l’équipe depuis son arrivée. Je pense que ça correspond au pressing du PFC et à cette volonté d’éviter ces erreurs qui les avait un peu plombés dans les débuts de matches à Angers ou Bastia. On a vu Bordeaux jouer très long. Du coup, comme devant ils n’ont pas vraiment de joueurs qui vont prendre des ballons aériens, ils ont vu les vagues un peu revenir. Ils ont réussi, une fois que le pressing du PFC a baissé, à mettre le pied sur le ballon, avec du déchet technique déjà. Et effectivement, en début de seconde période, il y a cinq minutes qui sont pas mal, puis beaucoup de difficultés sur le reste. Il y a un paramètre qu’on a vu en direct et qu’on revoit un peu à la télé, c’est que le terrain était quand même très mauvais, et s’est détérioré au fur et à mesure du match. Toutes les passes sautent, et il y a eu pas mal de passes qui s’expliquent aussi par le ballon qui sauter au dernier moment… C’est une des explications ».
Il y a une autre explication pour le journaliste.
« L’autre explication, c’est que je trouve que les joueurs offensifs ont fait beaucoup de mauvais choix. Davitashvili, quand il a été touché, est souvent parti sur des choses individuelles, difficiles, alors qu’il avait des relais à côté parfois… Gaétan Weissbeck a été aussi assez discret et peu touché, a perdu des ballons simples en seconde. Pedro Diaz également, alors que c’est moins son habitude : il a joué compliqué. C’est un peu ce que dit Albert Riera, en expliquant que son équipe a tellement envie de se rassurer et de marquer vite, qu’elle fait parfois les choses un peu trop rapidement. Après, effectivement, il y a eu un déchet technique assez important. Sur Weissbeck, Diaz, Davotashvili et Vipotnik, un ballon sur trois était perdu. C’est quand même énorme, et quand vos joueurs offensifs n’arrivent pas à garder le ballon, les vagues reviennent… Plus que tactique, le problème a été sur le déchet ».