Albert Riera : “Je vois dans les yeux des joueurs qu’ils aiment bien savoir pourquoi on fait les choses”

    Le coach des Girondins de Bordeaux, Albert Riera, est passé en conférence de presse ce matin. L’entraineur bordelais confirma qu’un travail avait été fait par l’équipe pour limiter les transitions adverses, qui ont fait mal à son équipe cette saison.

    « Un mot que je n’aime pas dans le foot, c’est le mot transition… Box to box… Tu me donnes un coup, je t’en fais un… C’est un peu la loterie. Je n’aime pas ça. Je préfère le contrôle du jeu, qu’il y ait le moins possible de transitions. C’est ce qu’on travaille. On doit être comme un bloc. Je crois que dans la vie, l’équilibre c’est le mieux, ce n’est pas relancer ni court, ni long… Le troisième homme, c’est le mot que j’utilise le plus quand on s’entraine. C’est le plus difficile à trouver ».

    Il y a aussi le pressing, que l’on voit un peu moins lors des derniers matches. Qui doit l’impulser ?

    « Le pressing haut, cela dépend aussi du moment du match, de l’adversaire, de combien de joueurs il y a…. Cela commence toujours par les attaquants. Toujours. Mais à la 80ème, quand tu es un peu plus fatigué, que l’adversaire perd, qu’il commence à envoyer des ballons, le pressing ne commence par à la surface de l’adversaire… Le plus important c’est d’être compact et que tout le monde le fasse. Comme la construction du jeu, c’est tout le monde ».

    Albert Riera continue cependant son chemin, celui qui mène vers la compréhension du jeu qu’il souhaite voir pratiqué par son équipe.

    « On parle tous les jours de la compréhension du jeu, de pourquoi on fait les choses. Je vois dans les yeux des joueurs qu’ils aiment bien savoir pourquoi on fait les choses. Ils vont le faire hein, parce que si ton boss te dit de faire ça, tu vas le faire (sourire)… Mais si tu sais la raison, je crois que c’est encore mieux ».

    Retranscription Girondins4Ever