Albert Riera : “Il y a deux façons de jouer comme je le dis : tu essayes de provoquer l’erreur de l’adversaire, ou tu attends l’adversaire. Et moi, je préfèrerais toujours aller chercher l’erreur de l’adversaire”
Albert Riera, en conférence de presse d’après match, a été questionné sur la fragilité défensive des Girondins de Bordeaux en ce qui concerne la profondeur, aperçue face à trois.
« Non, ce n’est pas une inquiétude, et c’est très facile à expliquer. Quand tu joues dans la partie de terrain adverse, tu laisses beaucoup d’espace derrière toi. Il peut donc se passer ça… Il y a seulement deux façons de jouer. La première c’est que si tu attends dans ta partie de terrain, tu n’auras pas de place dans ton dos, mais tu dois attendre l’adversaire (sourire). Ou, tu joues dans la partie de terrain adverse, et tu as de l’espace derrière toi… Vous connaissez ce que je veux faire… »
Est-ce qu’il a les défenseurs au niveau de la vitesse pour le faire ?
« Pourquoi pas, bien sûr… Je n’ai pas peur de jouer comme ça. Regardez, on a mieux joué à dix… Enfin, on a mieux joué, on était bien positionnés à dix, parce qu’on était à trois contre trois derrière. C’est une situation que nous, on peut jouer, une situation à trois contre trois derrière. Parce qu’en seconde mi-temps, même s’il y avait des occasions pour l’adversaire en contre-attaque, qu’ils sont venus dans notre partie de terrain… Mais il y a deux façons de jouer comme je le dis : tu essayes de provoquer l’erreur de l’adversaire, ou tu attends l’adversaire. Et moi, je préfèrerais toujours aller chercher l’erreur de l’adversaire. Je veux tout le temps jouer, 90 minutes, sur sa partie de terrain, et même s’il y aura de la place dans notre dos ».