Alan Mangin : “On ne va pas fanfaronner, attention, Bordeaux était 13ème avant le match, et ils n’étaient pas là non plus par hasard…”

    Dans l’Est EclairAlan Mangin, journaliste pour le média, est revenu sur la rencontre entre les Girondins de Bordeaux et l’équipe qu’il suit, l’ESTAC.

    « Tout n’a pas été parfait, mais on s’en fout presque un peu… Cela ne pouvait pas être parfait au vu des mois passés précédemment. On attendait un petit renouveau, un petit quelque chose, et on a même eu presque plus que ce qu’on espérait, et une victoire […] Il y a eu une entame très poussive des troyens, on a eu un peu peur pour eux car Bordeaux aurait dû marquer rapidement. Il y a eu deux ou trois occasions assez nettes et beaucoup de fébrilité dans les rangs troyens. Puis il y a eu cette attaque rapide, ce but troyen, une frappe puissante dans un angle presque fermé. Ce but change tout parce qu’on a revu beaucoup de sérénité côté troyen. On a vu des vraies valeurs, et Alou Diarra a su sur une semaine, instiller ces valeurs-là, cet esprit-là, qui faisait défait à l’ESTAC depuis très longtemps ».

    Il semble que la chance ait tourné pour Troyes.

    « J’y crois au karma… Mais aujourd’hui, on ne va pas fanfaronner, attention, Bordeaux était 13ème avant le match, et ils n’étaient pas là non plus par hasard. Si Bordeaux marque comme il aurait dû le faire en début de rencontre, je pense que le match est tout autre. Le moral troyen, qui était déjà au plus bas, aurait été proche de zéro. Mais effectivement, le scénario fait que ça tourne à pas grand-chose, mais que ça tourne bien. Le karma était dans le clan troyen et on ne va pas le renier parce que ça faisait longtemps que ce n’était pas arrivé. Attention, Troyes n’a pas ultra dominé les débats, ce n’était pas la révolution ou le match parfait ».