Laurent Brun : « C’est trop facile, Bordeaux est un sparring-partner. Les bordelais se font jongler »
Pour Bordeaux Le Mag, le journaliste Laurent Brun, a évoqué le fait qu’Albert Riera n’y arrive pas aux Girondins de Bordeaux, avec un bilan, pour l’instant pire que son prédécesseur. Avec en toile de fond les propos de Gérard Lopez confortant son entraineur et lui donnant les pouvoirs de décision.
« Quelque part, il lui donne les plein pouvoirs, et c’est peut-être habile. Ça va conforter Riera. Est-ce que jusque-là il était bridé sur certains choix, en tout cas là il ne le sera plus. C’est de la communication, mais c’est logique, et c’est bien que le Président s’exprime, parce que ce n’est pas arrivé souvent. Il suit ce qui se passe dans le club évidemment, mais on lui a reproché de ne pas être suffisamment là ces derniers temps, et peut-être qu’il a compris le message. Riera va faire des choix, mais… C’est quoi ?! Il faut intégrer d’autres jeunes ? Quand il parle de créer un électrochoc… Il n’y a plus de courant dans ce club… Il est où l’interrupteur ?! Il ne faut pas être défaitiste, il faut se battre, il faut travailler, mais comment, sous quelle forme, avec quelle formule… Les systèmes de jeu ça ne va pas, comme l’animation offensive, défensive… Les autres en face respectent Bordeaux, mais il se gavent de points face à nous… Venir jouer au Matmut Atlantique, ça ne fait peur à personne… C’est trop facile, Bordeaux est un sparring-partner. Le club s’est fait rentrer dedans face à l’ESTAC à domicile… Les mecs ont chambré les Girondins en paroles, et balle au pied. Elle est où, la révolte ? J’aurais bien voulu voir comment l’équipe de Pavon de l’époque se serait faite chambrer… Ce serait arrivé une fois, pas deux. Les bordelais se font jongler ».