Albert Riera : « Il y a beaucoup de manque de respect envers mes joueurs. C’est à moi qu’il faut en vouloir… »
En conférence de presse d’avant Angoulême-Bordeaux, match comptant pour le 8ème tour de la Coupe de France, l’entraineur des Girondins, Albert Riera, a répondu à un journaliste (Clément Carpentier, ndlr) sur les critiques concernant les joueurs. Il lui demanda notamment d’avoir du respect envers eux, et de le critiquer à lui, puisqu’il était l’entraineur, celui qui faisait les choix.
« Quand je parle aux joueurs, comme dans la vie, je parle toujours de respect. On peut parler de beaucoup de choses, mais avec du respect. Peu importe quelle profession tu as, tu es une personne dans la vraie vie, et je parle avec respect à mes joueurs. C’est quelque chose que j’attends de vous, et particulièrement Albert Rierade toi (Clément Carpentier), de parler de respect avec les joueurs. Tu peux me critiquer à moi, parce que c’est moi qui mets les joueurs et qui les fais jouer. Dans cette situation, il y a beaucoup de manque de respect envers mes joueurs ».
Mais est-ce que les joueurs, eux, respectent le maillot ?
« Je l’ai déjà dit peut-être 15 fois, en sept matches… Ce n’est pas un problème d’attitude. Si c’est un problème d’attitude, on va s’entrainer trois fois par jour. Tu crois que je ne peux pas faire ça ? C’est un problème tactique et technique. Voilà, c’est fini ».
Seulement, il y a une grande différence entre les 70 premières minutes et les dernières du match…
« Tu sais qu’on joue contre un adversaire, qui a été le même jusqu’à l’heure de jeu. Puis après il y a eu la fatigue physique, ils menaient 3-0 ils sont descendus… Tout compte, pas seulement Bordeaux. On ne joue pas tout seul. C’est le problème, et la confusion que vous faites. On dit que Bordeaux est mal, oui Bordeaux l’est parfois, mais c’est aussi des fois l’adversaire qui fait bien les choses, et qui provoque les choses. Nous, après 3-0, on n’avait rien à perdre… Parlons tactique. Pourquoi à dix, on a mieux joué qu’à onze ? Ce n’est pas normal ça, non ? Mais on a fait exactement la même chose qu’eux, sans numéro 10. On a joué à quatre derrière, trois, et deux. Avec des distances entre nous, on s’est bien passé le ballon. En seconde mi-temps, Michelin était libre d’y aller parce qu’on perdait déjà 2-0, et en première mi-temps je l’ai limité en tant que troisième défenseur central. C’est à moi qu’il faut en vouloir… »