Albert Riera : Mes joueurs sont mes bras et mes jambes. Maintenant, on peut tout critiquer et tout tuer, et qui va sauver cette situation ? Je ne peux pas jouer hein…”
En conférence de presse d’avant Angoulême-Bordeaux, match comptant pour le 8ème tour de la Coupe de France, l’entraineur des Girondins, Albert Riera, s’est une nouvelle fois exprimé sur la difficulté de l’équipe bordelaise en ce qui concerne la compréhension tactique.
« C’est pour ça que je me critique en premier. Le premier jour, on a parlé de ça. ‘Riera n’est pas ton père, un dictateur, quelqu’un qui va te changer au niveau de ton caractère ou de ta vie’… Non. Je suis là pour que le joueur soit meilleur en tant que joueur. Ça c’est mon objectif. Et pour ça, je n’ai pas encore réussi, et je me sens mal vis-à-vis de ça pour mes joueurs. La responsabilité est pour moi ».
Et l’on sent qu’il y a une remise en question au niveau tactique.
« Contre Troyes aussi, on a très bien joué aussi à dix… Parce qu’on a joué dans le terrain adverse, parce que l’adversaire gagne donc reste un peu plus sur sa partie de terrain, mais également vis-à-vis des distances entre nous. Peut-être que cette équipe se sent mieux avec une sortie avec une ligne de quatre, avec deux centraux et un numéro 6. C’est pour ça que je dis que c’est moi, et que je me critique. Je ne vais jamais critiquer mes joueurs parce qu’ils sont mes bras et mes jambes. Maintenant, on peut tout critiquer et tout tuer, et qui va sauver cette situation ? Je ne peux pas jouer hein… Eux oui. Donc je dois être derrière eux. C’est pour ça que je suis aussi positif, je suis là pour trouver des solutions. Les joueurs, au lieu d’avoir la tête basse, avaient la tête haute, et je suis vraiment content parce que je vois cette lumière. On va continuer, mais avec un changement, et une tablette importante de ‘chlore-choc’, un électrochoc comme l’a dit le Président ».