La remise en question d’Albert Riera sur le nombre d’attaquants/milieux, le système, les postes… mais “la philosophie ne change pas”
En conférence de presse d’avant Angoulême-Bordeaux, match comptant pour le 8ème tour de la Coupe de France, l’entraineur des Girondins, Albert Riera, a confirmé que désormais, il va falloir que son équipe soit solide. L’espagnol a fait preuve aussi, dans ses propos, d’une certaine remise en question.
« La philosophie ne change pas (sourire). Si on peut jouer 90 minutes dans la partie de terrain adverse, on va le faire. Après, cela dépend de l’adversaire, de comment on fait les choses sur le terrain. La philosophie et le style de jeu ne changent pas. Il y a un ballon dans le foot, et si tu l’as plus que l’adversaire, tu as plus de temps pour faire mal. Mais c’est vrai qu’on va régler des choses au niveau défensif, au niveau du bloc, mais également au niveau offensif, des automatismes… Si on joue avec deux attaquants – comme depuis mon arrivée – et je suis honnête avec mes joueurs. Si je sens qu’on ne joue pas avec deux attaquants, c’est facile, je change un attaquant, et je mets un joueur au milieu. J’ai plus le bloc défensif, et avec un joueur au milieu en plus on peut plus contrôler le match. Je dois avoir cette sensation avec deux attaquants… S’il faut, je mets même deux numéro 6, et on va être bien… Bon, on ne va pas attaquer, mais on peut faire ça. On veut jouer avec deux attaquants, mais si on ne fait pas les choses… C’est facile à comprendre. Si dans le foot tu mets cinq attaquants, tu n’as pas la garantie que tu vas marquer beaucoup de buts. Alors que des fois, tu joues avec un seul attaquant, tu as plus de joueurs en deuxième ligne, tu peux marquer plus de buts… Peut-être qu’on va essayer quelque chose comme ça aussi. Vous le voyez, on est une équipe positionnée différemment avec et sans ballon. Si avec un système comme ça on ne crée pas la supériorité offensive, peut-être que c’est le moment de changer. Et ce n’est pas seulement pour moi, le plus important c’est l’équipe, les joueurs. Je dois faire quelque chose où les joueurs se sentent mieux, mettre chaque joueur à sa place, que je ne les limite pas… C’est pour ça que je suis le premier responsable, je le répète ».