Yon Ecenarro : “Il serait bien qu’il mette les mains dans le cambouis parce que ça commence à suffire”

    Screen Florian Sabathier

    Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, Yon Ecenarro, consultant pour la radio, s’est exprimé suite à la défaite des Girondins de Bordeaux sur la pelouse de Quevilly-Rouen (3-2), pour le compte de la 17ème journée de Ligue 2.

    Je pense qu’il faut être courtermiste. On n’a pas le temps ni la confiance dans ce groupe, pour espérer redresser la barre uniquement par le beau jeu. Il faut simplifier les protocoles de jeu et je suis certain qu’on prendra moins de buts parce qu’ils ont toujours des problèmes avec les systèmes hybrides. A changer tel système en attaque, tel système en défense. Les points arriveront. Je reste persuadé que ce qu’on a fait à la fin du match, il faut que les mecs soient persuadés d’être dans le vrai. Et ce n’est pas en perdant qu’on se persuade, mais en engrangeant des points.”

    Il a aussi parlé de la situation du capitaine Yoann Barbet, trop souvent sollicité pour des choses dont ce serait sans doute plus le rôle du directeur sportif Admar Lopes :

    Je pense qu’il subit beaucoup. Il a justement trop de responsabilités à mon avis. J’aimerais bien que le directeur sportif le soulage un peu, de plusieurs choses qu’il doit systématiquement faire. Tu vas voir un entraînement, c’est toujours lui qui va discuter avec le public ou avec les supporters qui viennent râler. C’est toujours lui. Délestez-le un peu, qu’il ait la tête qu’au football parce que c’est un formidable joueur de foot et on ne peut pas lui enlever son attachement au club. Quand on est dans le dur, il faut essayer un peu de soulager à tous les étages du club. On parlait d’Admar Lopes, il serait bien qu’il mette les mains dans le cambouis parce que ça commence à suffire.”

    Retranscription Girondins4Ever

    Du lundi au vendredi, sur France Bleu Gironde, retrouvez l’émission 100% Girondins, animée et présentée par Dominique Bourdot à partir de 18h30. Vous pouvez retrouver le podcast de l’émission quelques minutes après la fin de celle-ci : ICI.