Bertrand Latour : “Il est dans un déni assez élevé. Quand il y a un manque de lucidité au sein même du club, c’est toujours un danger”

    (Photo by Loic Baratoux/FEP/Icon Sport)

    Dans L’Equipe de Choc, Bertrand Latour, journaliste et consultant, s’est exprimé suite à la défaite des Girondins de Bordeaux sur la pelouse de Quevilly-Rouen (3-2) lors de la 17ème journée de Ligue 2. Les bordelais sont relégables. Il a notamment réagi aux déclaration d’Albert Riera qui affirme ne pas jouer le maintien et jouer les 4-5 premières places

    S’il n’est pas lucide ? Je n’avais pas vu ses déclarations mais il est dans un déni qui est quand même assez élevé. Je suis surpris des déclarations. S’il veut que ses joueurs gardent cet esprit winner ? Oui j’ai bien compris. C’est bien d’être un winner en conférence de presse mais il faut aussi l’être sur le terrain. Dans un premier temps, il faut sauver le club. Après, s’ils ont le bonheur d’être dans le ventre mou, ils pourront alors éventuellement entrevoir le haut du tableau. Mais il y a un peu de chemin quand même avant de viser le haut de tableau. Quand il y a un manque de lucidité au sein même du club, c’est toujours un danger. A Lyon ils s’en sont rendu compte manifestement, assez tardivement, mais avant les bordelais à priori et même si leur situation est plus compliquée. Quand vous avez changé l’entraîneur et que ce joker de changer l’entraîneur, de créer un choc psychologique, n’a pas fonctionné, il y a danger. Je ne sais pas quelle enveloppe budgétaire ils auront pour le mercato, puisqu’on parle que de ça quand on est dans une situation comme ça début Décembre. On est obligés d’être inquiets quand il y a eu autant de journées, 17 journées en Ligue 2. On n’est pas au bout de 4 journées. Donc quand vous avez fait la moitié du championnat quasiment, et que vous êtes à la ramasse, il y a des raisons d’être inquiet. Évidemment on ne souhaite pas que Bordeaux tombe mais bon… “

    Et sur ce sujet, cela fait penser à d’autres clubs…

    “Mine de rien, il peut y avoir un autre parallèle qu’on peut établir entre Bordeaux et Lyon, c’est que les deux ont changé d’entraîneur. Ils ont choisi un entraîneur jeune, passé par le club et francophone. Ils ont comme point commun, de manquer de lucidité.”

    La Chaine L’Equipe

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