Florent Toniutti : « Sur les lignes offensives, trois joueurs manquent d’agressivité : Vipotnik, Weissbeck, Diaz… Sur six, cela fait quand même beaucoup »
Sur Bordeaux Le Mag, l’analyste vidéo Florent Toniutti, a expliqué que l’un des problèmes des Girondins de Bordeaux cette saison, était la première ligne d’attaque qui n’était pas bonne défensivement.
« La première ligne n’est pas bonne dans le replacement, dans le cadrage. Le meilleur exemple c’est face à Troyes, où Bordeaux s’est fait ouvrir par manque d’agressivité dans la moitié de terrain adverse, voire dans la perte de balle. A ce niveau-là, la ligne d’attaque a des soucis, et ça, c’était déjà sous David Guion, cela avait déjà été pointé, notamment chez Zan Vipotnik qui a des choses à apprendre à ce niveau-là, pour ce qui est cadrage du porteur et travail de la première ligne. Mais c’est vrai qu’au milieu de terrain, un joueur comme Pedro Diaz manque peut-être d’agressivité aussi. Au moment de la perte de balle, il se retrouve en première ligne pour aller empêcher le milieu de terrain adverse de se retourner et de pouvoir jouer vers l’avant, mais généralement il reste assez passif et statique. C’est sûr qu’on parle de la ligne défensive, mais si la ligne défensive doit courir tout le temps vers son but parce que devant les efforts et le travail ne sont pas fait pour empêcher l’adversaire de se retourner et de jouer de longs ballons vers l’avant, forcément la ligne défensive sera en difficulté. C’est ce qui s’est passé face à Troyes. En plus, elle doit passer à trois ou quatre selon la situation, donc elle est la plus exposée. Mais c’est sûr que les lignes avants ont besoin de beaucoup plus l’aider pour justement gérer des situations plus faciles, plutôt que de devoir courir vers son but et face à des adversaires rapides en plus ».
Cette équipe manque beaucoup d’agressivité de manière générale.
« C’est particulièrement vrai sur les lignes offensives. On peut citer Vipotnik, mais Weissbeck c’est un petit peu pareil, Diaz aussi… Cela fait déjà trois joueurs. Un des rares joueurs qui s’est plutôt accommodé du changement d’entraineur et qui aujourd’hui parait indispensable à l’équipe alors que ce n’est pas forcément le plus talentueux, c’est Danylo Ignatenko. Il avait fait un bon match face à Annecy en particulier. Par son agressivité, c’est un des rares joueurs qui arrive un petit peu à tirer son épingle du jeu dans ce domaine-là, même si c’est loin d’être parfait. Mais sur la ligne avant, cela manque d’agressivité, d’explosivité aussi. Mais j’en ai déjà cité trois, et sur six ça fait quand même beaucoup ».