Lassina Diabaté : “Ce que je dirais à Gérard Lopez ? Qu’il ne se sépare pas de ce qui fait la particularité des Girondins de Bordeaux”
Sur Aquitélé, Lassina Diabaté s’est remémoré le titre des Girondins de Bordeaux acquis en 1999.
« Oui c’était une grande émotion, d’autant plus que c’est moi qui sors, et que c’est Pascal qui rentre… Je pense que Pascal Feindouno avait 17 ans à l’époque, mais c’était un garçon pétri de qualités, qui nous a permis d’avoir ce titre-là. Mais c’est le titre d’un collectif, pas simplement d’un joueur sur le terrain. Je pense qu’il y avait quelque chose de très important, à la fois des techniciens, mais aussi un environnement foot, un public fabuleux… Tout ça nous a permis d’aller chercher ce titre-là, qui est un titre fabuleux. Et surtout le retour qu’on a eu dans la nuit… A 2h du matin, quand j’y pense, ça me donne encore des frissons… […] Avec du recul aujourd’hui, il y a une chose très importante. C’est à la fois ce lien très fédérateur qui était entre nous, et surtout on leur doit aussi quelque chose, aux supporters… Ils étaient présents du début de la saison jusqu’à la fin. C’était une victoire collective, pour la ville, pour nous. C’est encore une forte émotion ».
Puis il fut invité à parler de la situation actuelle du FCGB.
« Tous les amoureux du football et des Girondins de Bordeaux, vu la situation actuelle, ont quand même le cœur serré… On ne s’attendait pas effectivement à voir les Girondins à cette place-là. Nous, on a eu une époque où il y avait des victoires, et aujourd’hui on en manque… Il faudrait que tout le monde se mobilise pour que les Girondins reviennent à la place qu’ils méritent. Ça va être compliqué, c’est difficile, mais il y a de l’espoir. Il faut juste que les gens de grandes volonté puissent aider le club à revenir à son meilleur niveau ».
A t-il un mot pour Gérard Lopez ?
« Ce que je dirais à Gérard Lopez ? Qu’il ne se sépare pas de ce qui fait la particularité des Girondins de Bordeaux. Après tout, on est un club familial, et ce club familial doit faire en sorte que l’on puisse se retrouver, et que cette force nous permette d’avoir des lendemains meilleurs ».