Jean-Luc Dogon : “On avait déjà tous à cœur de remettre les Girondins à leur place. Ça a été une saison longue mais je pense qu’on était tous attachés au club”

Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% Girondins, Jean-Luc Dogon, ancien défenseur des Girondins de Bordeaux entre 1989 et 1996, est revenu sur la situation du club à cette époque.
“Si la descente sportive est plus traumatisante que la descente administrative ? C’est vrai que sportivement on n’avait pas grand-chose à se reprocher. On a failli faire l’Europe la deuxième saison, donc oui on n’avait rien à se reprocher. Mais c’est dur… On a vu certains joueurs partir. La plupart sont partis, on n’est pas nombreux à avoir accepté de rester. On ne savait pas qui allait venir non plus donc c’était prendre un risque. Une fois que la saison a été lancée, qu’on avait tous le même objectif… puis les résultats ont été bons d’entrée. On a bien débuté et ça s’est lancé. C’est sûr que de vivre une saison – ça nous est pratiquement tous arrivés dans une carrière – très compliquée où on a failli descendre, c’est lourd, c’est pesant. Une année ça va, deux ans ça commence à être compliqué oui.”
Puis il a évoqué la saison 1991/1992, année du titre en D2 et de la remontée en D1.
“Si ça a été une saison particulière ? Je pense que ça a été l’une des plus importantes. On avait déjà tous à cœur de remettre les Girondins à leur place. Ça a été une saison longue mais je pense qu’on était tous attachés au club. Même si pour une autre raison, Bixente avait eu envie de partir avec Duga, on aimait tous ce club. On a été formés-là. Je vais parler de mon cas, c’est un club que j’ai toujours aimé. Je voulais y jouer, c’est aussi pour ça que j’avais accepté de rester en fin de compte. Mais oui, c’était compliqué à gérer. C’est long, c’est des risques. On prend des risques (sourire).”
Retranscription Girondins4Ever
Du lundi au vendredi, sur France Bleu Gironde, retrouvez l’émission 100% Girondins, animée et présentée par Dominique Bourdot à partir de 18h30. Vous pouvez retrouver le podcast de l’émission quelques minutes après la fin de celle-ci : ICI.