Albert Riera : “Maintenant, oui, je sens que je connais bien les joueurs. C’est bon pour moi, au niveau des positions, de la tactique, de la technique, du mental, du groupe”
En conférence de presse ce matin au Haillan, l’entraineur des Girondins de Bordeaux, Albert Riera, a été questionné sur le championnat de Ligue 2. Est-ce qu’il s’agit d’un championnat différent ?
« Des fois, on dit que c’est différent, que l’on doit s’adapter, etc… Mais le football, c’est le football. C’est le même, partout, dans tous les pays. Il y a différentes choses évidemment comme le rythme, il y a des choses auxquelles ont fait plus attention, comme en Espagne à la possession de balle, mais c’est un jeu plus lent. En France, en général, c’est un jeu plus physique… Il y a plus de détails, mais le foot, c’est le foot. Le foot, c’est pareil partout, mais c’est vrai qu’il y a toujours des choses où on doit s’adapter. C’est pour ça que quand je suis arrivé, j’ai dit qu’on s’adaptait à l’adversaire. Pas parce qu’on a peur ou qu’on veut jouer différent, mais non, parce que l’adversaire selon la manière dont il joue, nous on peut lui faire mal d’une certaine façon ».
Malgré tout, il fallut un temps d’adaptation au coach bordelais, chose qu’il voit aujourd’hui avec le recul.
« Je ne peux pas mentir, je suis toujours honnête, et c’est vrai que parfois tu sens que tu connais tes joueurs en deux ou trois semaines, et parfois tu as besoin d’un peu plus de temps. Le système, ce sont les joueurs qui te le donnent, du moins les caractéristiques des joueurs. Pour mettre chaque joueur à sa place, qu’il donne le meilleur de lui-même, il faut d’abord bien connaitre ses caractéristiques. Maintenant, oui, je sens que je connais bien les joueurs. Mais cela fait déjà sept semaines que l’on est ensemble, et j’aurais peut-être pu être plus rapide (sourire), mais c’est vrai que c’est une adaptation, une progression qui arrive… C’est comme une langue. Quand tu arrives à parler la langue, quelqu’un va y arriver en six semaines, une autre personne huit, et une autre deux fois… Maintenant, c’est bon pour moi, au niveau des positions, de la tactique, de la technique, du mental, du groupe. Je sens une discipline et une attitude différente maintenant. Tous ces détails font qu’on est arrivé désormais à ce point. On est bien, maintenant il faut le montrer sur le terrain et avec les résultats ».