Ilan Kebbal : “En termes de football, oui, j’aurais dû être gardé par Bordeaux. Mais je n’ai rien fait pour être gardé”

    Dans Le Club des 5, Ilan Kebbal, s’est exprimé sur sa seconde année passée aux Girondins de Bordeaux, en National 3.

    « La seconde année, quand Patrick Battiston n’a plus été coach, qu’il est passé directeur du centre, c’était Philippe Lucas qui a repris l’équipe, et malheureusement, au bout de trois ou quatre matches, alors que je commençais à jouer avec lui, il fait malheureusement un AVC… C’est le coach adjoint qui a repris l’équipe, Matthieu Chalmé, qui est une très bonne personne. S’il m’a fait jouer ? Non, pas du tout (rires). Humainement, franchement, il n’y avait rien à dire. Malheureusement, je n’ai pas joué un match… Mais humainement… ».

    Au final, il ne fut donc pas conservé.

    « En termes de football, oui, j’aurais dû être gardé. Mais je n’ai rien fait pour être gardé. Je savais que je n’allais pas être gardé parce que vu que je n’avais pas joué un match à partir d’octobre, l’été qui allait arriver il fallait travailler pour trouver un nouveau club (sourire). C’est pour ça que j’ai ce côté revanchard avec Bordeaux, parce que c’est de ma faute si je n’ai pas été gardé. Après, est-ce que si j’avais travaillé musculairement (ça se serait passé différemment), on ne sait pas… Je ne pense pas non plus que j’aurais été gardé, parce qu’ils avaient une sacrée équipe à cette époque-là, Adam Ounas, Malcom, Jérémy Ménez… Ils avaient une sacrée équipe ».

    Et à cette époque, son entourage étant à Marseille, il n’y avait personne pour le mettre sur le bon chemin.

    « Je suis tout seul en fait… Je vivais chez mes parents avant de venir à Bordeaux, j’étais encore le petit bébé… Mes parents étaient contents pour moi, mais ils ne m’ont jamais poussé à être footballeur professionnel. On est une famille réservée. Ils voulaient juste que leurs enfants soient heureux, et je l’étais en jouant au football. Mais à Bordeaux, ils n’étaient pas là, donc ils ne pouvaient pas forcément voir ce qui se passait. Et est-ce qu’à ce moment-là j’avais la maturité pour dire à mes parents que si je ne jouais pas, c’était parce que je ne travaillais pas musculairement, je ne pense pas non plus… Ils ne savaient pas tout ».

    Retranscription Girondins4Ever