Laurent Brun : “Il ne faut pas vendre Stian Gregersen. Zuriko Davitashvili, je ne sais pas, je trouve que ce joueur plafonne…”
Dans Bordeaux Le Mag, le journaliste Laurent Brun s’est exprimé sur le mercato hivernal à venir pour les Girondins de Bordeaux. Pour lui, par exemple, Stian Gregersen doit rester, Zuriko Davitashvili ça se négocie…
« Là aussi, il va falloir trouver le juste équilibre. Même si Harisson Marcelin a fait un bon match contre Dunkerque, je pense qu’il ne faut pas vendre Stian Gregersen… En tout cas pas là, pas en janvier. Zuriko Davitashvili, je ne sais pas, je trouve que ce joueur plafonne… Je suis peut-être plus dur que mes confrères. Je suis vendeur à 9 millions d’euros… Il est vaillant, il n’y a pas de problème, mais il est maladroit et manque de lucidité souvent dans le dernier geste. Il faut la différence balle au pied sur son premier, son deuxième crochet, mais le troisième en général il s’empale sur la défense adverse… De temps en temps il marque un but, c’est un joueur volontaire, sympathique, mais franchement, à 9 millions d’euros, il faut le vendre… Je n’aime pas trop parler comme ça parce que les joueurs ne sont pas des marchandises, mais enfin, quelque part, ce sont des biens quand même. La défense en tout cas est importante, et il y a peut-être moins d’opportunités qu’en attaque… Je pense qu’il faut conserver Stian Gregersen, même si on sait qu’il n’est pas encore revenu à son niveau physique optimal parce qu’il a été blessé, il a des crampes aussi… C’est normal, c’est le processus de retour en fait. Mais pour Davitashvili, pour moi, ce joueur plafonne. S’il part, cela fait rentrer de l’argent dans les caisses, mais ça peut aussi permettre à des joueurs comme Alexi Pitu de prendre un peu plus d’espace dans le groupe et dans le jeu. Il y a Marvin De Lima aussi, Jérémy Livolant qui est en train de revenir… Aliou Badji, j’ai cru voir qu’il risquait de partir. Alors, c’est pareil, à quel prix… Il faudra en tout cas trouver le juste milieu, et c’est toute la difficulté de faire la balance entre le sportif et l’économique : tous les clubs sont confrontés à ça. Il ne faut pas se tromper à ce niveau-là ».