Rachel Saïdi (LOSC) : “On est aussi dépendantes des résultats sportifs des garçons. On investit à perte actuellement chez les féminines”

    (Photo by Loic Cousin/Icon Sport)

    Sur France Bleu Gironde, dans l’émission 100% GirondinsRachel Saïdi, entraîneure du LOSC, a confirmé que la situation des Girondins de Bordeaux, de dépendre notamment de l’équipe masculine financièrement, était loin d’être un cas isolé.

    « Comme actuellement on n’a pas de modèle économique dans le football féminin français, on s’appuie uniquement sur le secteur masculin pour pouvoir alimenter financièrement cette section féminine. On est du coup dépendantes des résultats sportifs des garçons, et c’est aussi le cas à Lille pour nous, même si le Président Létang, lorsque les temps étaient un peu plus difficiles chez les garçons, a maintenu malgré tout le budget au niveau de la section féminine. Donc il y a des présidents qui font parfois l’effort de… Mais vous savez qu’on investit à perte actuellement chez les féminines, donc oui, c’est malheureusement le cas dans beaucoup de clubs. Maintenant, le football français est en train d’évoluer avec la commission de football de haut niveau avec Monsieur Aulas. Il est très optimiste sur le fait de faire changer ces lignes »

    Sans oublier la création de structures de formation, comme pour Bordeaux d’ailleurs.

    « Les centres de formation féminins sont en train d’arriver, ce qui va nous permettre d’avoir des indemnités de formation, d’avoir un cadre juridique pour protéger aussi nos joueuses, chose qui n’existe pas encore. Cela permettra du coup d’investir davantage dans le football féminin parce qu’on aura un retour sur investissement, ce qui est important pour les Présidents. En même temps, cela évolue en termes de conditions et forcément, le niveau pratiqué évoluera en conséquence ».

    Retranscription Girondins4Ever

    Du lundi au vendredi, sur France Bleu Gironde, retrouvez l’émission 100% Girondins, animée et présentée par Dominique Bourdot à partir de 18h30. Vous pouvez retrouver le podcast de l’émission quelques minutes après la fin de celle-ci : ICI.