Clément Chantôme : “Le moment du basculement ? Non, ce n’est pas à Bordeaux que je l’ai ressenti. Les six premiers mois étaient incroyables, on finit en Coupe d’Europe, etc… C’est l’année d’après”
Sur Colinterview, l’ancien milieu de terrain des Girondins de Bordeaux, Clément Chantôme, s’est exprimé sur son choix de signer à Rennes, après son passage aux Girondins de Bordeaux.
« Je me retrouve à Rennes. Et là, c’est un peu ce choix qui est difficile… C’est un beau club, mais je suis tombé sur la mauvaise personne… Je n’aime pas taper sur les gens, ça ne sert à rien, chacun son histoire… Mais Gourcuff père, il n’a pas été très honnête avec moi à ce moment-là, et quand je n’ai pas ma langue dans ma poche, je lui ai dit ses vérités, et ça a clashé. Puis après, j’étais un peu blasé de tout ça, et j’ai fait des choix en fonction de mes potes, etc… Il n’y a pas de cohérence dans tous mes choix et ce que j’ai pu faire après ».
Arrive alors la question sur le moment du basculement dans sa carrière. Pour lui, il s’agit la seconde année à Bordeaux.
« Tu le ressens forcément quand c’est toi qui cherches pour trouver un club (rires). Non, ce n’est pas à Bordeaux que je l’ai ressenti. Les six premiers mois étaient incroyables, on finit en Coupe d’Europe, etc… C’est l’année d’après. Cette année est compliquée, ça se passe mal, et même pour moi ça s’est mal passé parce que ça ne matchait plus. Je retrouve Rennes après parce que j’ai mon CV, voilà, je suis un ancien international, donc Rennes se positionne et voilà… Mais à ce moment-là Rennes n’est peut-être pas le club où j’aurais dû aller, j’aurais pu trouver mieux. Je suis presque obligé d’accepter parce que je n’ai pas mieux. Quand tu n’as pas mieux, tu te dis que c’est peut-être parce que tu ne fais pas le nécessaire sur le terrain, en-dehors, etc… Il faut l’accepter. J’ai eu la chance d’avoir beaucoup de demandes quand j’étais plus jeune, quand j’étais au PSG, avec de gros clubs… Quand tu arrives à ce moment-là de ta carrière, où tu es obligé d’accepter la demande d’un club, tu te dis que c’est peut-être derrière toi désormais. Il faut avancer différemment »