Bernard Pardo : “Ça devient catastrophique, le moindre joueur qui prend un petit coup, on dirait qu’il a pris un coup de fusil. Des fois, on a peur, on croit qu’ils sont morts…”

    ( Photo by Serge Philippot / Onze / Icon Sport )

    Dans Le Podcast Des Légendes, véritable podcast qualitatif sur les anciens joueurs de football, l’ex-milieu de terrain des Girondins de Bordeaux, Bernard Pardo, a réagi au fait qu’il était un joueur avec plein d’énergie, rugueux, mais qui ne prenait pas beaucoup de cartons. Il donna même ses secrets pour cela.

    « Je crois qu’il faut être relativement intelligent sur un terrain dans la mesure où tu sais pertinemment que le seul responsable de la bonne tenue du match, c’est l’arbitre. Si tu peux te le mettre dans la poche d’entrée de match, c’est très bien… Ça ne sert à rien de crier sur l’arbitre. Sur les joueurs, ce n’est pas un problème, mais lui, il se sent agressé tout de suite. Et c’est le seul qui peut te donner une sanction, les joueurs non… Et puis, il y a des façons de faire, comme tout de suite s’excuser… Je pense qu’à l’époque on avait aussi un peu plus de tolérance. Maintenant, on aurait adapté notre jeu, car les arbitres sifflent pour un oui ou pour un nom, mais bon… Ça devient catastrophique, le moindre joueur qui prend un petit coup, on dirait qu’il a pris un coup de fusil. Des fois, on a peur, on croit qu’ils sont morts… Mais bon, ils se relèvent au bout de quinze secondes… Ils sont debout, on leur met un coup de pschitt, et ils repartent… C’est très bien, c’est pratique ».

    Du coup, pour avoir les grâces de l’arbitre, il fallait y allait tout de suite…

    « Il faut le saluer en rentrant, lui dire que sur ses décisions c’est bien vu, que c’est bien… Le flatter quoi. Et ça marchait, c’était comme le renard qui flattait le corbeau, et le fromage il tombait… ».

    Retranscription Girondins4Ever