Laurent Brun : “Il vient d’un pays où la pression est permanente. Lui, effectivement, je n’ai pas le sentiment que ça lui pèse trop, ni sur les épaules, ni sur les godasses”

    (Photo by Christophe Saidi/FEP/Icon Sport)

    Pour Bordeaux Le Mag, le journaliste Laurent Brun s’est exprimé sur le fait que Pedro Diaz, lui, contrairement à Gaétan Weissbeck ou Jérémy Livolant, ne ressentait pas le points du maillot des Girondins de Bordeaux. Mais pourquoi ?

    « Alors, lui, il vient d’un pays, l’Espagne, où la pression est constante. Peut-être qu’il a l’habitude, qu’il en fait fi complètement. Qu’il a le mental, les qualités, les capacités pour, qu’il est aidé pour aussi. Parfois, les joueurs ont des préparateurs mentaux. Après, il vient d’un pays où la pression est permanente. Lui, effectivement, je n’ai pas le sentiment que ça lui pèse trop, ni sur les épaules, ni sur les godasses. Lui s’est adapté, et cela veut dire que c’est possible quand même : il envoie un signal. Je pense qu’il est élevé dans ça depuis tout petit, ce qui n’est peut-être pas le cas à Bordeaux. On n’est pas dans ce registre-là. Attention parce qu’on dit que Bordeaux a un budget de Ligue 1, une équipe de Ligue 1, que ce ne soit pas normal que Bordeaux soit en Ligue 2… Oui, sauf qu’aujourd’hui c’est la réalité et j’espère qu’on n’est pas dans le déni parce qu’on risque de se prendre encore une grande baffe dans la figure d’ici la fin de la saison. Je suis très inquiet, pas pessimiste de nature, mais très inquiet. Je maintiens, je pense que le club est en sursis. L’avantage c’est qu’il y a encore du temps. On en serait là à 7-8 journées de la fin, bon… Là, il y a encore du temps et on sait très bien qu’à partir de la trêve hivernale, on peut basculer dans un sens comme dans l’autre. Cela peut être pire, cela peut être mieux, mais souvent il y a des réajustements, on peut prendre aussi des joueurs au mercato, et cela peut créer une dynamique ».

    Retranscription Girondins4ever