Bernard Pardo : “Je n’aurais pas pu jouer forcément à notre époque car j’aurais été toutes les semaines en photo dans Voici ou Gala… Mais je ne regrette absolument rien à ma vie et ma carrière”

    ( Photo by Henri Swarc / Onze / Icon Sport )

    Dans Le Podcast Des Légendes, véritable podcast qualitatif sur les anciens joueurs de football, l’ex-milieu de terrain des Girondins de Bordeaux, Bernard Pardo, a expliqué que s’il fit la fête tout au long de sa vie, il n’y avait strictement rien à lui reprocher sur le terrain.

    « On n’avait rien à me reprocher sur le terrain, donc il n’y avait pas à parler de ma vie privée… Je n’aimais pas trop qu’on se mêle de ma vie privée dans la mesure où j’étais toujours là. Le matin, j’étais là, le jour du match j’étais bien là. Je n’aurais pas pu jouer forcément à notre époque car j’aurais été toutes les semaines en photo dans Voici ou Gala… Mais je ne regrette absolument rien à ma vie et ma carrière. Aujourd’hui, je les plains, ils gagnent énormément d’argent, mais je les plains. Quelle vie sociale ils ont entre eux ?! Ils ne peuvent plus aller manger ensemble, boire un coup ensemble… C’est compliqué. Si c’était à refaire, moi, je ferai la même chose ».

    L’ancien joueur confirme que rien n’a été inventé sur cette étiquette qui lui était collée.

    « Non, il n’y a rien qui a été inventé, c’est vrai que j’ai une vie très dissolue. Mais ça s’est quand même calmé… Au début, je connaissais le monde du football, et avec ça tu as aussi un peu plus d’argent, tu sors un peu plus… Mais bon, j’ai toujours été présent sur le terrain. Après, c’est vrai qu’en prenant de la bouteille, j’étais un peu plus discret. Mais c’est vrai qu’à 20 ans, tu as l’insouciance de tes 20 ans… Donc on me voyait beaucoup plus, et après j’avais l’intelligence, donc on me voyait beaucoup moins, mais ce n’est pas pour ça que je ne sortais pas autant ».

    Avec ce sens de la fête, a t-il connu une situation un peu folle ?

    « Non, pas spécialement. Quelques fois, il y avait des filles pour lesquelles je ne me rappelais pas leur prénom, mais bon, c’est tout… C’est vrai qu’on ne parlait pas trop à cette époque-là. On n’avait pas le temps (sourire) ».

    Retranscription Girondins4Ever