Maxime Poundjé : “C’est un club qui a une âme forte, et ça, c’est vraiment un truc qu’il faut garder en tête pour tout le monde”

    Pour Bordeaux Le Mag, l’ancien latéral gauche des Girondins de Bordeaux, Maxime Poundjé, a été invité à parler d’une période au FCGB, et ce fut celle de la Coupe de France en 2013.

    « La Coupe de France 2013. C’était mes débuts en professionnels, et j’ai vraiment eu la chance d’intégrer un effectif de qualité. Il y avait Benoit Trémoulinas, Florian Marange, Nicolas Maurice-Belay… C’était un régal de voir leurs enchainements, entre Benoit et Nico… En plus à l’époque, il y avait encore Matthieu Chalmé, Marc Planus, Carlos Henrique, Micka Ciani, Cédric Carrasso, Ludovic Obraniak… C’était un bonheur d’être dans ce groupe, d’apprendre au contact de ces joueurs et de ces hommes. Lamine Sané aussi… Tous ces joueurs-là… C’était un bonheur et une chance d’évoluer au contact de ces personnes-là, ce qui m’a servi par la suite et qui me sert encore aujourd’hui. Pour tout ça, je suis reconnaissant de tout ce qui m’est arrivé. Ça m’a vraiment aidé dans mon parcours, même dans les moments les plus compliqués ».

    (Photo by Manuel Blondeau/Icon Sport)

    Que reste-t-il de ce parcours, qui s’est achevé en 2020-2021 ?

    « Un sentiment de satisfaction. La saison 2020-2021 a été très particulière, c’est vrai, je pense qu’il y avait tout un environnement, lié aussi aux résultats. Il faut savoir que ça avait bien débuté, et à partir de janvier 2021, ça commençait à s’étioler et ça a été un peu compliqué par la suite. Mais je suis très reconnaissant envers toutes les personnes que j’ai pu connaitre et que je connais toujours au final. Ces personnes qui m’ont accompagné, et j’ai envie de leur dire merci. Ça n‘a pas toujours été évident, mais toutes ces personnes, que ce soit au club et même dans l’environnement du club finalement, ont toujours été là pour le club, et notamment les supporters que je salue. Ils n’ont rien lâché pour le coup, et cette saison 2020-2021 n’a pas été évidente pour tout le monde, et les supporters ont toujours été là pour l’équipe. Ça, c’est quelque chose de fort, ce n’est pas facile, surtout dans le football d’aujourd’hui qui évolue, avec un contexte que l’on connait. Les joueurs, les dirigeants, passent, et les supporters restent avec l’amour de leur club. C’est vraiment admirable. Pour ça, je remercie toutes les personnes du club des Girondins de Bordeaux et tout l’environnement. Moi, quelque part, ça m’a aussi porté, même dans tous les moments bons comme compliqués, de savoir que… C’est un club qui a une âme forte, et ça, c’est vraiment un truc qu’il faut garder en tête pour tout le monde ».

    Retranscription Girondins4Ever