Joueur passé par le centre de formation des Girondins de Bordeaux, Zakaria Fdaouch n’a pas eu la chance d’avoir un contrat professionnel avec les Marine et Blanc. Non conservé à l’été 2016, il a dû repartir au niveau amateur pour gravir les échelons un à un. Avec la réserve de Châteauroux pour commencer, en National 3, avant de passer successivement par Montmorillon, les Genêts d’Anglet, l’US Saint-Malo, Martigues et enfin le Dijon FCO l’été dernier. Il y a signé son premier contrat professionnel, à l’âge de 26 ans. Une récompense méritée pour un joueur qui n’a jamais lâché.

Pour le site Les Reporters Incrédules il a livré une interview sur son parcours et d’autres sujets, notamment son passage à Bordeaux.

“Mon père a joué au Maroc, puis il est arrivé en France. Il s’est un peu sacrifié pour nous pour que nous ayons l’opportunité de vivre ici. Après, il a eu deux garçons, moi et mon grand-frère, qui a aussi été aux Girondins de Bordeaux (Othmane Fdaouch). Nous étions la seule fratrie au club. Lui, ça s’est mieux passé que moi là-bas, mais il a eu un problème dans sa vie qui a fait qu’il a dû arrêter. Cette année, il était en R1 (NDLR : Stade Montois), mais avec le travail, c’était compliqué.”

Il est revenu sur son repositionnement au centre de formation :

“Dès que j’ai commencé le football, j’étais déjà un dribbleur. J’allais au football avec mon père, à 3-4 ans. Quand j’ai commencé, je suis resté sur le côté, attaquant. Après, la seule fois où j’ai changé de poste, c’était à Bordeaux. Comme j’avais une grosse VMA et que j’étais un peu frêle, ils m’ont mis numéro 10, numéro 8, mais pas sur les côtés. Il a fallu me trouver un poste vu qu’aux Girondins, on ne jouait pas avec des joueurs de côté. Pour eux, je n’étais pas fait pour être piston. J’ai fait toute ma formation au milieu de terrain, ça ne m’a pas trop réussi. Quand je suis allé dans le monde amateur, j’ai été recruté en tant qu’ailier et j’ai donc pu retrouver mon poste.”