Christophe Dugarry : “Je fais un parallèle avec Bordeaux, quand j’ai vu d’arriver les fonds d’investissement… ça dénature tellement ton club”

    (Photo by Anthony Bibard/FEP/Icon Sport)

    Christophe Dugarry, sur les dernières décision de John Textor à l’Olympique Lyonnais, n’a pas pu s’empêcher de faire la comparaison avec un club qu’il connait bien et avec lequel il a déjà eu l’impression de vivre la même chose : les Girondins de Bordeaux.

    « Ce recrutement de deux brésiliens ? On a souvent eu l’idée préconçue que parce que c’était des brésiliens, c’était des bons joueurs. Des flops, des pipes brésiliennes, il y en a eu en veux-tu en voilà… Lyon en a fait aussi l’amère expérience. Nous expliquer qu’en milieu de saison, faire venir deux brésiliens qui vont devoir s’acclimater, qui vont venir dans une équipe qui ont la tête où je pense, sincèrement… Après, c’est tellement difficile d’être supporter lyonnais avec tout ce qui se passe, repasse, re-repasse depuis des mois, des années… Les supporters lyonnais sont des supporters qui connaissent très bien le football, qui ont été nourris au spectacle, à la victoire… Tu peux perdre des matches, tu peux avoir des saisons difficiles, mais là… Voir ton club comme ça, aux mains d’un type, Textor, qui arrive de nulle part, et qui fait des choses qui sont à contresens absolu pour ton club, pour son image… Je trouve que c’est terrible. Alors, je fais un parallèle certainement un peu avec ce qui se passe à Bordeaux, quand j’ai vu d’arriver les fonds d’investissement… ça dénature tellement ton club, qui n’a plus aucun… Oui, le club perd son âme, c’est terrible, c’est terrible… Les supporters s’accrochent encore mais sincèrement, ça file la gerbe ces gens-là… Ces gens-là qui jouent avec ton club ! Tu me diras, Textor a mis 500-600-700 millions, je ne sais pas combien, donc malheureusement il a tous les droits maintenant… Mais c’est terrible ! Tu as l’impression que le mec joue, que c’est son jouet… Il joue avec ton club, en veux-tu, en voilà… Il file 20 millions, il prend deux brésiliens, il en refait partir trois, et on ne sait pas qui décide, qui fait quoi qui commande… C’est affligeant ».

    Retranscription Girondins4Ever