Joël Bats : “Les Girondins de Bordeaux sont les premiers qui m’ont contacté”

    (Photo by Pascal Della Zuana/Icon Sport )

    Dans Le Podcast des Légendes, l’ancien entraineur des gardiens de l’Olympique Lyonnais, Joël Bats, s’est remémoré ses débuts de footballeurs, lui qui est issu de la région Nouvelle Aquitaine, et plus précisément de Mont-de-Marsan.

    « On a vécu trois-quatre années à être Champion des Landes, Champions du Sud-Ouest… On avait fait un grand parcours en Gambardella, on avait gagné la Coupe du Sud-Ouest… On jouait contre les Girondins de Bordeaux ! On avait fait des belles choses ensemble. J’étais jeune, on a fait les fêtes de Mont-de-Marsan, les fêtes de Bayonne… Pour ceux qui connaissent ces fêtes, elles durent une semaine, il y a des corridas, des bandas, de la musique… Je pense que les gens qui sont aficionados savent ce que ça représente chez nous. Cette façon de vivre le Sud-Ouest… J’étais un gars de là-bas. Je ne me voyais pas au départ partir. C’est quand on m’a amené à Saint-Etienne pour la première fois, faire ce stage… C’était un ancien joueur international qui avait proposé que j’aille faire un tournoi. J’avais fini meilleur gardien de ce tournoi et c’est par la suite que j’ai été fait ce stage. J’ai signé ensuite un contrat de non-sollicitation. Je n’avais pas le droit de signer ailleurs qu’à Saint-Etienne l’année d’après, et j’étais donc resté un an de plus à Mont-de-Marsan. Malheureusement, le gardien de but de l’époque avait ramené avec lui un gardien yougoslave, et ils m’ont dit qu’ils me libéraient. C’est pour ça que je me suis retrouvé à Sochaux ».

    (Photo by Dave Winter/Icon Sport)

    Les Girondins de Bordeaux ont bien essayé de le recruter…

    « Je suis un peu triste, mais bon… J’avais d’autres sollicitations. Saint-Etienne, ce n’est pas les Landes, ce n’est pas Mont-de-Marsan… Bon Sochaux c’était encore pire (rires). Je n’avais jamais vu la neige… Mais en fait, pour revenir au sujet, j’avais aussi les Girondins de Bordeaux. C’était les premiers qui m’ont contacté. Seulement, ils n’avaient pas de centre de formation à l’époque. Il y avait deux clubs qui en avaient un : Saint-Etienne et Nantes. Sochaux a été le troisième, ils ouvraient un centre de formation l’année où je suis arrivé, en 74. J’aurais pu aller à Bordeaux, mais il aurait fallu que je continue mes études, et que je m’entraine le soir. Mais en restant pas trop loin de chez moi, à 120 kilomètres… Quitte à partir, je voulais mettre tout de mon côté en allant dans un club structuré. A l’époque Sochaux était un grand club, parmi les meilleurs de France, c’est pour ça que je suis allé là-bas ».

    Retranscription Girondins4Ever