L’ancien défenseur des Girondins de Bordeaux, Edson Mexer, est revenu sur son départ du Stade Rennais, lui qui est parti libre de Bretagne pour la Gironde. Il confirma pour BeFoot les raisons de sa signature au FCGB : un contrat plus loin, un salaire plus important.

« C’était un épisode compliqué… J’étais en fin de contrat. L’ancien président à cette époque-là, me proposer deux ans de contrat supplémentaire, mais en gardant mon salaire actuel. J’avais fait un bon passage en France, le propriétaire de Rennes a même dit au président : “Si Mex te demande de bonne condition de contrat il faut accepter. Il doit rester”. Et, en même temps, j’avais un message de Bordeaux. Un contrat qui proposait 4 ans et un salaire plus élevé. À presque 30 ans, je me suis dit que c’était peut-être mon dernier contrat professionnel. C’est juste pour ces paramètres là que j’ai quitté Rennes, j’étais très bien là-bas. J’avais mes enfants, ma famille, mais c’est la vie… ».

Et au moment d’aborder son passage aux Girondins, l’international mozambicain explique que sa signature dans notre club était une erreur.

« C’était une erreur. Quand j’ai rejoint Bordeaux, je n’étais pas content de quitter Rennes. Si tu n’es pas content de rejoindre un club c’est difficile de performer. Puis, quand j’arrive là-bas, le coach a la tête de l’équipe me faisait jouer latéral droit. Mes performances n’étaient pas bonnes, je n’étais pas à l’aise. Mon passage à Bordeaux n’était pas le meilleur de ma carrière. J’ai quand même fait de bons matchs, mais ce n’était pas moi. J’étais à Bordeaux mais ma tête était à Rennes ».

Alors, tu as dû faire, sans aucune exagération, peut-être cinq bons matches chez nous, Edson. Tu as été l’une des premières pierres du champ de ruines réalisé par les américains. Avec, en plus de ça, le fait de ne jamais parler français après toutes ces années, des rumeurs persistantes sur l’état de ton genou, etc… Non, Edson, tu n’as pas fait une erreur en signant à Bordeaux. C’est Bordeaux qui a fait une erreur en te signant. Mais à cette époque-là, encore bien plus qu’aujourd’hui, les erreurs étaient légion.