Bernard Pardo : “Un voisin me demande ‘tu n’as pas vu ma femme ?’. A ce moment-là, il y en a un qui allume la lumière du couloir, sa femme était avec un joueur de Brest…”

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    Dans Le Podcast Des Légendes, véritable podcast qualitatif sur les anciens joueurs de football, l’ex-milieu de terrain des Girondins de Bordeaux, Bernard Pardo, s’est confié sur l’une des étiquettes qui lui a été collée tout au long de sa carrière, à juste titre : celle de fêtard. Il évoqua notamment sa vie nocturne à Brest pendant cinq ans.

    « Comment se passait la vie nocturne ? Extraordinairement bien (rires). On était une bande de copains qui avaient le même âge… On était une dizaine de jeunes avec le même âge, qu’est-ce qu’on rigolait… On habitait tous dans le même immeuble, on avait tous un studio… On a rigolé, la vie nocturne à Brest était extraordinaire. Extraordinaire. On a vraiment ri ».

    A t-il une anecdote à ce sujet ?

    « On habitait ensemble avec Joël Henry, et avec Jojo on était au centre de formation à Lille semble, il m’a rejoint à Brest, on a joué à Toulon ensemble… Quand on faisait une fête à la maison, les gens prenaient des congés pour venir à cette fête… On avait même une fois invité les voisins pour ne pas qu’ils crient s’il y avait de la musique… Il y a un voisin qui vient me voir, et me demande ‘Bernard, tu n’as pas vu ma femme ?’. Non… Et à ce moment-là, il y en a un qui allume la lumière du couloir, sa femme était avec un joueur de Brest… Ça avait jeté un froid (rires) ».

    Quels étaient les ingrédients d’une bonne soirée avec Bernard Pardo ?

    « Il y avait beaucoup de filles, et les gars qui venaient savaient pertinemment que c’était pour boire, pour danser, et profiter d’une bonne ambiance. Il n’y avait aucune animosité, les gens ne se prenaient pas la tête, c’était sympa… Il n’y avait jamais d’histoire, jamais de bagarres… ça finissait toujours tard, et il y avait toujours du monde. La mentalité bretonne y a fait beaucoup aussi, parce que les bretons sont fêtards. Ils te regardent de haut en bas quand tu arrives, mais quand ils t’ont adopté c’est fabuleux. Malgré tout ça, il ne faut pas oublier que j’ai été nommé joueur du siècle à Brest, c’est que bon… ».

    Retranscription Girondins4Ever